domingo, 28 de dezembro de 2014

Réinventer la guerre

LE MONDE
26 septembre 2013

Trois livres pour réinventer la Grande Guerre

(Nicolas Offenstadt)

Le centenaire de la première guerre mondiale est là. Certains pays, comme l'Australie, s'y préparent depuis des années, tandis que d'autres, comme l'Allemagne, si polarisée sur les périodes plus récentes de son histoire, semblent plus incertains sur leur engagement commémoratif. En France, partout sur le territoire et en particulier dans les zones de l'ancien front, collectivités territoriales, musées, associations et passionnés multiplient les réalisations et les projets. Les historiens ne sont pas en reste, comme en témoignent les centaines de volumes annoncés pour les mois et les années à venir.

Comment aborder l'histoire de la Grande Guerre un siècle après? Avec le centenaire, des orientations nouvelles se dégageront-elles d'un monceau de publications convenues? Il est bien sûr trop tôt pour répondre pleinement, mais la première salve de cet automne offre déjà une belle matière, de l'histoire sociale à celle des batailles, sans négliger l'autoanalyse.

RÉFLEXIVITÉ HISTORIENNE

Dans un temps où l'historien mesure avec acuité combien ses propres expériences, celles de son époque, influent sur sa conception et sa mise en scène du passé, le travail des spécialistes de 14-18 sur eux-mêmes est donc le bienvenu en ouverture du centenaire. Quelle histoire, en effet, que celle du poids de la Grande Guerre sur des millions de familles, historiens compris. Sous ce titre, Stéphane Audoin-Rouzeau, figure majeure du paysage historiographique de la première guerre mondiale, auteur de nombreux travaux sur le conflit, cherche à cerner les effets de la guerre sur sa famille, s'incluant in fine au bout de la chaîne.

Le texte est court, mais il est dense, parfois poignant. Il offre, à vrai dire, plusieurs niveaux de lecture. On y trouvera le récit d'apprentissage d'un historien qui ne masque ni les subjectivités ni les maladresses, comme lorsque, jeune homme, il a interrogé le grand-père de sa femme, ancien combattant, en présence de toute la famille avec des questions de bon élève. Mais Quelle histoire retrace aussi des expériences de guerre, des deux guerres traversées par les grands-pères. Enfin, et c'est peut-être là où le volume est le plus saisissant, il dépeint finement les relations entre les générations depuis la guerre de 1914, en particulier les indifférences et les incompréhensions de son père (né en 1924), surréaliste baigné au rejet de la guerre, face à son propre père bouleversé par son expérience d'artilleur.

Conformément aux précédents travaux de Stéphane Audoin-Rouzeau, l'analyse sociale reste le parent pauvre de son livre. Peut-on tirer des conclusions générales sur la "haine" de l'ennemi ou le consentement au conflit sans prêter attention à ceux qui les expriment, à leur milieu social, à leur représentativité?

HISTOIRE SOCIALE

Nicolas Mariot répond clairement "non" à cette question, en faisant lui aussi preuve de réflexivité: il consacre sa postface à décrire son cheminement, stimulé, justement, par une lecture critique des travaux de Stéphane Audoin-Rouzeau ainsi que de l'historienne Annette Becker, qui allouent à une "culture de guerre" amplement partagée un rôle central pour expliquer les formes et la durée du conflit. Le titre de son livre dit autrement cette même interrogation: Tous unis dans la tranchée? En étudiant attentivement les lettres ou carnets de 42 intellectuels qui ont fait la guerre comme simples soldats ou sous un grade inférieur, tels le philosophe Alain, Apollinaire ou encore Louis Pergaud, Mariot conclut que l'engagement idéologique dans le conflit dépend bien de la situation sociale. Ces intellectuels au front déplorent combien les classes populaires qu'ils observent dans les tranchées ne partagent pas leurs idéaux, patriotiques pour beaucoup. Ils en sont souvent déçus et s'étonnent que les soldats tiennent avec si peu de motivations altières.

Cette grande enquête sociale montre aussi que les intellectuels ne se fondent pas dans la masse des paysans, artisans ou ouvriers qu'ils côtoient. Forcément isolés dans les unités - tant les bacheliers sont peu nombreux à l'époque -, ils éprouvent un grand sentiment de solitude sociale et de distance: "Ils sont loin en tout", écrit, de ses camarades de tranchée, l'étudiant Etienne Tanty en 1915. C'est que le front, pour ces professeurs, écrivains et notables, correspond aussi, souvent, à la découverte des classes populaires, qu'ils n'ont jamais fréquentées de près, à celle, également, de leur incompétence lorsqu'il s'agit de tâches manuelles. André Bridoux le dit ouvertement: "Je n'étais pas très adroit et je n'avais jamais appris à tenir un outil ; on juge de mon embarras quand il fallait pelleter de la boue, dresser des retranchements, couper des arbres..."

CONSTRUCTION DES BATAILLES

Reste que ces hommes vivent des expériences communes, et notamment celle du combat, en particulier lors des grandes batailles qui font aussi mémoire partagée. Ces affrontements donnent l'impression d'être fort bien connus. C'est là, pourtant, un regard de surface. Bien souvent, ce sont les mêmes récits, vus d'en haut, du point de vue du commandement et de la stratégie, qui se répètent d'une œuvre à l'autre. Or les expériences des soldats, propres à chacun des lieux, sont encore mal cernées pour les batailles mythiques de la Grande Guerre, comme celle de la Marne, en 1914. C'est pourquoi il faut saluer la parution d'un Verdun. 21 février 1916 qui embrasse toutes ces questions en faisant le point sur les connaissances et les progrès historiographiques des dernières années. L'œuvre est le résultat d'une commande de l'éditeur, Gallimard, à un historien américain, Paul Jankowski, pour la célèbre collection les "Trente journées qui ont fait la France" devenue, lors de sa relance récente, "Les journées qui ont fait la France". D'une certaine manière, il y a une continuité avec les deux titres précédents qui traitaient de la Grande Guerre, L'Armistice de Rethondes. 11 novembre 1918, de Pierre Renouvin (1968) et La Victoire de la Marne. 9 septembre 1914, d'Henry Contamine (1970). C'est la France glorieuse qui est ici présentée. Trois "victoires", en quelque sorte, mais aucune bataille où la France passe à l'offensive sans succès et au prix de pertes effroyables: l'Artois, la Champagne (1915), la Somme (1916), le Chemin des Dames (1917)...

De tous ces jeux de mémoire, Jankowski est bien averti, et son Verdun cherche toujours à dégager l'affrontement de 1916 des mille couches interprétatives qui en font un lieu mythique de la mémoire nationale. Il montre surtout que des deux côtés, allemand et français, les intentions de départ de l'état-major n'étaient en rien de faire de Verdun un affrontement décisif et existentiel. Le chef d'état-major allemand, Falkenhayn, contrairement à ses propres reconstructions postérieures, n'avait pas pour objectif de saigner à blanc les Français. Il concevait Verdun comme une pièce parmi d'autres dans un plan offensif d'ensemble qui mobilisait bien d'autres secteurs du front. Une fois pesées les questions stratégiques, exposé le récit de la bataille, Jankowski analyse les expériences et le point de vue des combattants en montrant notamment les résistances et les révoltes qui marquèrent aussi la bataille. Tout n'est pas neuf dans le volume, les discours ne sont pas toujours situés ou hiérarchisés mais, tel quel, ce Verdun offre une vue d'ensemble d'une grande qualité.

Ainsi cette première salve des livres du centenaire pave le chemin de trois voies encore riches de promesses : la réflexivité historienne, l'histoire sociale et la construction des batailles. Reste à voir comment elles seront empruntées. Reste à voir si l'histoire des historiens aura prise sur les commémorations du centenaire. Ce serait une belle avancée si les discours du souvenir trouvaient dans les progrès des connaissances et des réflexions de quoi parler au présent.


Fonte:
http://www.lemonde.fr/livres/article/2013/09/26/reinventer-la-grande-guerre_3485282_3260.html

Mais:
http://www.dailymotion.com/playlist/x42zgd
http://www.lemonde.fr/centenaire-14-18
[links]

domingo, 21 de dezembro de 2014

O Natal de 14 [2]




O Natal de 14 [1]

Finalmente parou de chover. A noite está clara, com céu limpo, estrelado, como os soldados não viam há muito tempo. Ao contrário da chuva, porém, o frio segue sem dar trégua. Normal nesta época do ano. O que não seria normal em outros anos é o fedor no ar. Cheiro de morte, que invade as narinas e mexe com a cabeça dos vivos - alemães e britânicos, inimigos, separados por 80, 100 metros no máximo. Entre eles está a "terra de ninguém", assim chamada porque não se sobreviveria ali muito tempo. Cadáveres de combatentes de ambos os lados compõem a paisagem com cercas de arame farpado, troncos de árvores calcinadas e crateras abertas pelas explosões de granadas. O barulho delas é ensurdecedor, mas no momento não se ouve nada. Nenhuma explosão, nenhum tiro.

E de repente o silêncio é quebrado. Das trincheiras alemãs, ouve-se alguém cantando. Os companheiros fazem coro e logo há dezenas, talvez centenas de vozes no escuro. Cantam "Stille Nacht, Heilige Nacht". Atônitos, os britânicos escutam a melodia sem compreender o que diz a letra. Mas nem precisam: mesmo quem jamais a tivesse escutado descobriria que a música fala de paz. Em inglês, ela é conhecida como "Silent Night"; em português, foi batizada de "Noite Feliz". Quando a música acaba, o silêncio retorna. Por pouco tempo. "Good, old Fritz!", gritam os britânicos. Os "Fritz" respondem com "Merry Christmas, Englishmen!", seguido de palavras num inglês arrastado: "We not shoot, you not shoot!"

Estamos em algum lugar de Flandres, na Bélgica, em 24 de dezembro de 1914. E esta história faz parte de um dos mais surpreendentes capítulos da Primeira Guerra Mundial: as confraternizações entre soldados inimigos no Natal daquele ano. Ao longo de toda a frente ocidental - que se estendia do mar do Norte aos Alpes suíços, cruzando a França -, soldados cessaram fogo e deixaram por alguns dias as diferenças para trás. A paz não havia sido acertada nos gabinetes dos generais; ela surgiu ali mesmo nas trincheiras, de forma espontânea.

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Na noite de 24 de dezembro, em Fleurbaix, na França, uma visão deixou os britânicos intrigados: iluminadas por velas, pequenas árvores de Natal enfeitavam as trincheiras inimigas. A surpresa aumentou quando um tenente alemão gritou em inglês perfeito: "Senhores, minha vida está em suas mãos. Estou caminhando na direção de vocês. Algum oficial poderia me encontrar no meio do caminho?" Silêncio. Seria uma armadilha? Ele prosseguiu: "Estou sozinho e desarmado. Trinta de seus homens estão mortos perto das nossas trincheiras. Gostaria de providenciar o enterro." Dezenas de armas estavam apontadas para ele. Mas, antes que disparassem, um sargento inglês, contrariando ordens, foi ao seu encontro. Após minutos de conversa, combinaram de se reunir no dia seguinte, às 9 horas da manhã.

No dia seguinte, 25 de dezembro, ao longo de toda a frente ocidental, soldados armados apenas com pás escalaram suas trincheiras e encontraram os inimigos no meio da terra de ninguém. Era hora de enterrar os companheiros, mostrar respeito por eles - ainda que a morte ali fosse um acontecimento banal. O capelão escocês J. Esslemont Adams organizou um funeral coletivo para mais de 100 vítimas. Os corpos foram divididos por nacionalidade, mas a separação acabou aí: na hora de cavar, todos se ajudaram. O capelão abriu a cerimônia recitando o salmo 23. "O senhor é meu pastor, nada me faltará", disse. Depois, um soldado alemão, ex-seminarista, repetiu tudo em seu idioma. No fim, acompanhado pelos soldados dos dois países, Adams rezou o Pai-Nosso. Outros enterros semelhantes foram realizados naquele dia, mas o de Fleurbaix foi o maior de todos.

Aquela situação por si só já era inusitada: alemães e britânicos cavando e rezando juntos. Mas o que se viu depois foi um desfile de cenas surreais. Em Wez Macquart, França, um britânico cortava os cabelos de qualquer um - aliado ou inimigo - em troca de alguns cigarros. Em Neuve Chapelle, também na França, os soldados indicavam discretamente para seus novos amigos a localização das minas subterrâneas. Em Pervijze, na Bélgica, homens que na véspera tentavam se matar agora trocavam presentes: tabaco, vinho, carne enlatada, sabonete. Uns disputavam corridas de bicicleta, outros caçavam coelhos. Uma luta de boxe entre um escocês e um alemão foi interrompida antes que os dois se matassem. Alguém sugeriu um duelo de pistolas entre um alemão e um inglês, mas a ideia foi rechaçada - afinal, aquilo era um cessar-fogo.

Alguns soldados relataram os acontecimentos em diários. Edward Hulse, um tenente dos Scots Guards, com 25 anos de idade, escreveu no diário de guerra do seu batalhão: "Nós iniciamos conversações com os alemães, que estavam ansiosos para conseguir um armistício durante o Natal. Um batedor chamado F. Murker foi ao encontro de uma patrulha alemã e recebeu uma garrafa de uísque e alguns cigarros e uma mensagem foi enviada por ele, dizendo que se nós não atirássemos neles, eles não atirariam em nós." Consequentemente, as armas daquele setor ficaram silenciosas naquela noite. Em diversas partes do fronte os soldados trocaram cartas para serem entregues a familiares e amigos que viviam em cidades e vilarejos que estavam em conflito.

Nos dias 25 e 26, foram organizadas animadas partidas de futebol. Muitos jogaram bola nos campos de batalha. "Bola" em muitos casos era força de expressão; podia ser apenas um monte de palha amarrado com arame, ou uma lata de conserva vazia. E, no lugar de traves, capacetes, tocos de madeira ou o que estivesse à mão. Foi assim em Wulvergem, na Bélgica, onde o jogo foi só pelo prazer da brincadeira, ninguém prestou atenção no resultado. Mas houve também partidas "sérias", com direito a juiz e a troca de campo depois do intervalo. Numa delas, que se tornou lendária, os alemães derrotaram os britânicos por 3 a 2, a partida foi encerrada depois que a bola - esta de verdade, feita de couro - furou ao cair no arame farpado.

A maioria das confraternizações se deu nos 50 quilômetros entre Diksmuide (Bélgica) e Neuve Chapelle. Os soldados britânicos e alemães descobriam ter mais em comum entre si que com seus superiores - instalados confortavelmente bem longe da frente de batalha. O medo da morte e a saudade de casa eram compartilhados por todos. Já franceses e belgas eram menos afeitos a tomar parte no clima festivo. Seus países haviam sido invadidos (no caso da Bélgica, 90 por cento de seu território estava ocupado), para eles era mais difícil apertar a mão do inimigo.

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Dos quartéis-generais, os senhores da guerra mandaram ordens contra qualquer tipo de confraternização. Quem desrespeitasse arriscava-se a ir à corte marcial sob acusação de traição. A ameaça fez os soldados voltarem para as trincheiras. Durante os dias seguintes, muitos ainda se recusavam a matar os adversários. Para manter as aparências, continuavam atirando, mas sempre longe do alvo. Na noite de 31 de dezembro, em La Boutillerie, na França, o fuzileiro britânico W.A. Quinton e mais dois homens transportavam sua metralhadora para um novo local, quando de repente ouviram disparos da trincheira alemã. Os três se jogaram no chão, até perceberem que os tiros eram para o alto: os alemães comemoravam a virada do ano.

REAÇÃO OFICIAL E DO PÚBLICO

As reações à trégua de Natal vindas de várias fontes vieram em várias formas. Os governos Aliados e o alto-comando militar reagiram com indignação (principalmente entre os franceses). O Comandante-em-chefe britânico, Sir John French, possivelmente tinha previsto a suspensão das hostilidades no Natal quando emitiu uma ordem antecipada alertando suas forças para um provável aumento da atividade alemã durante o Natal: ele, portanto, instruiu seus homens para redobrar o estado de alerta durante esta época.

Após a trégua ele escreveu severamente: "Eu emiti ordens imediatas para prevenir qualquer recorrência deste tipo de conduta e convoquei os comandantes locais para prestarem contas, o que resultou em punições severas." A Igreja Católica, através do papa Bento XV, tinha solicitado anteriormente uma interrupção temporária das hostilidades para a celebração do Natal. Embora o governo alemão tenha indicado sua concordância, os aliados rapidamente discordaram: a guerra tinha que continuar, mesmo durante o Natal.

Quase imediatamente à trégua, as mensagens enviadas chegaram para os familiares e amigos daqueles servindo no fronte através do método usual: cartas para casa. Estas cartas foram rapidamente utilizadas por jornais locais e nacionais (incluindo alguns na Alemanha) e impressas regularmente.

Sir Horace Smith-Dorrien, o Comandante do II Corpo britânico na época, reagiu com uma simples instrução: "O Comandante do Corpo, portanto, ordena aos Comandantes de Divisão para incutirem em todos os seus comandantes subordinados a absoluta necessidade de encorajarem o espírito ofensivo das tropas, enquanto estiverem na defensiva, por todos os meios à sua disposição. Relações amistosas com o inimigo, armistícios não oficiais e a troca de tabaco e outros confortos, não importa o quão tentadores e ocasionalmente agradáveis possam ser, estão absolutamente proibidos."

A VISÃO DO SOLDADO NO FRONT

Nas cartas para casa, os soldados na linha de frente foram praticamente unânimes em expressar seu espanto com os eventos do Natal de 1914. Um alemão escreveu: "Aquele foi um dia de paz na guerra; é uma pena que não tenha sido a paz definitiva."

O cabo John Ferguson contou como a trégua foi conduzida no seu setor: "Nós apertamos as mãos, desejando Feliz Natal e logo estávamos conversando como se nos conhecêssemos há vários anos. Nós estávamos em frente às suas cercas de arame e rodeados de alemães - 'Fritz' e eu no centro, conversando e ele, ocasionalmente traduzindo para seus amigos o que eu estava dizendo. Nós permanecemos dentro do círculo como oradores de rua. Logo, a maioria da nossa companhia (Companhia 'A'), ouvindo que eu e alguns outros havíamos ido, nos seguiu... Que visão - pequenos grupos de alemães e ingleses se espalhando por quase toda a extensão de nossa frente! Tarde da noite nós podíamos ouvir risadas e ver fósforos acesos, um alemão acendendo um cigarro para um escocês e vice-versa, trocando cigarros e souvenires. Quando eles não podiam falar a língua, eles tentavam se fazer entender através de gestos e todos pareciam se entender muito bem. Nós estávamos rindo e conversando com homens que só umas poucas horas antes estávamos tentando matar!"

UMA VEZ E SOMENTE UMA

A reação foi tão grande que precauções especiais foram tomadas durante os Natais de 1915, 1916 e 1917, os bombardeios de artilharia foram aumentados e aconteciam intensamente nesta época para evitar uma nova trégua. Os eventos do final de dezembro de 1914 nunca mais foram repetidos.

Investigações foram conduzidas para determinar se a trégua não oficial foi de alguma maneira organizada de antemão; o resultado da apuração foi negativo. Aquilo foi um evento espontâneo, que ocorreu em alguns setores mas não em outros.


Fonte:
(Nota: É impossível que a quinta foto seja do Natal de 1914. O soldado inglês está usando um Brodie, modelo de capacete que só foi introduzido em 1915. O soldado alemão está usando um Stahlhelm, modelo de capacete que só foi introduzido em 1916.)

Mais:

http://www.christmastruce.co.uk

domingo, 14 de dezembro de 2014

Falkland

A batalha das Falkland, entre a Royal Navy e a Kriegsmarine, ao largo das ilhas de mesmo nome, ocorre na sequência da batalha de Coronel, em que a pequena força naval alemã comandada por Maximilian von Spee, poucos meses após o inicio da I guerra mundial, afunda dois cruzadores blindados britânicos numa batalha que durou apenas uma hora.

Animados com a facilidade da sua vitória, os alemães decidem rumar a sul, dobrar o cabo Horn infletindo depois para norte em direção às ilhas Falkland, onde se encontra a pequena base de reabastecimento da Royal Navy. Tomando aquela base, será possível utilizar o carvão para reabastecimento, e dali rumar para norte para atingir a Alemanha.

No entanto, sem que os alemães tivessem conhecimento, os britânicos estavam a desenvolver esforços para não permitir que os navios alemães alguma vez voltassem a casa.

Assim, além do couraçado pré-Dreadnought HMS Canopus e de alguns cruzadores que se encontravam no Atlântico Sul, foram despachados para as Falkland em 11 de Novembro (dez dias depois da batalha de Coronel) dois poderosos cruzadores de batalha, o HMS Invincible e o HMS Inflexible, antecipando a possibilidade de os alemães se decidirem por aquela rota.

O HMS Canopus recebeu ordem para encalhar em Port Stanley, e para utilizar os seus canhões como bateria de artilharia estacionária para a defesa do porto. Os cruzadores de batalha britânicos enviados como reforço chegaram a Port Stanley no dia 7 de Dezembro de 1914.

OS NAVIOS CHEGARAM EXATAMENTE A TEMPO

Pelas 08:00 da manhã do dia 8 de Dezembro de 1914, um cruzador alemão enviado para observar as ilhas, detecta, por detrás das colinas que circundam o porto, os mastros em tripé de navios ancorados em Port Stanley. O comandante alemão dá ordem para que o navio gire violentamente em direção a sul, pois tinha interpretado corretamente o que significava a presença de navios com mastros altos em tripé: Significavam a presença de couraçados ou cruzadores de batalha britânicos, navios muito mais poderosos que os da esquadra alemã.

Mas os britânicos também tinham detectado a aproximação dos navios alemães e deram ordem imediata para preparar a saída do porto, tentando evitar que os alemães tivessem tempo para posicionar os seus navios para concentrar o fogo à saída do porto quando os navios ingleses saíssem de Port Stanley em fila.

Os cruzadores de batalha tinham chegado no dia anterior e não estavam prontos para sair. Por isso só por volta das 10.00 da manhã (duas horas depois de os alemães terem sido avistados) saíram do porto, com os cruzadores protegidos que também se encontravam em Port Stanley.

DECISÃO ALEMÃ

Quanto à esquadra de von Spee, que contava não encontrar resistência à altura nas Falkland, era fácil de entender que não teria qualquer possibilidade de enfrentar os britânicos. Os dois cruzadores de batalha eram capazes de atingir 26 nós e estavam armados com oito canhões de 305mm e dezesseis de 102mm.

A decisão alemã é por isso razoável. Spee tentará escapar. Por volta das 11:00, à vista dos navios britânicos, os alemães infletem para leste tendo começado a perseguição. Os navios alemães eram em teoria apenas ligeiramente mais lentos que os navios britânicos, mas o fato de estarem há muito tempo na água e de terem por isso o casco cheio de algas e incrustações marinhas, a sua velocidade máxima não podia ser atingida.

Por volta das 13:00 o cruzador ligeiro alemão Leipzig começa a ficar para trás e o Inflexible abriu fogo sobre ele a cerca de 15.000 metros de distância.

Para tentar proteger os navios menores, von Spee dá ordens aos cruzadores blindados Scharnhorst e Gneisenau para infletirem para nordeste para dar batalha ao Inflexible emitindo simultaneamente ordens para os cruzadores menores se espalharem e tentarem atingir a Alemanha cada um por si. Perante o contra-ataque alemão, os dois cruzadores de batalha britânicos, sabendo que eram mais poderosos e mais rápidos infletiram também, para evitar que os alemães os pudessem atingir com os seus canhões de 210mm, mantendo porém o fogo da sua própria bateria principal que tinha maior alcance.

Desta forma, mantendo a distância o resultado era inevitável, o Scharnhorst foi o primeiro a ser atingido e o primeiro a ser afundado, por volta das 16:17. O Gneisenau resistiu mais tempo, mas acabou por se afundar por volta das 18:00.

Dos cruzadores ligeiros alemães, o Nuremberg foi afundado pelas 19:27 e o Leipzig teve o mesmo destino por volta das 20:35.

O cruzador Dresden escapou à batalha, dirigindo-se para a Tierra del Fuego onde se refugiou nos fiordes, sendo no entanto capturado três meses mais tarde pelos cruzadores Kent e Glasgow.

A batalha das Falkland foi a última batalha naval entre navios de grandes canhões, onde não houve influência das novas táticas de guerra que implicaram a utilização de torpedeiros, contratorpedeiros, submarinos ou aviação.

A batalha demonstrou também que a capacidade de Royal Navy para controlar o mar era um prenúncio do desfecho da guerra, quatro anos mais tarde.

SINAIS PREOCUPANTES

Embora a vitória da Royal Navy tenha sido retumbante, os analistas mais informados tiraram conclusões algo diferentes daquelas que passaram para a opinião pública.

Entre o início e o fim da batalha, decorreram mais de cinco horas. Este longo período de tempo em que os britânicos perseguiram os alemães aparenta ter demonstrado a má qualidade do treino da marinha britânica, já que na batalha de Coronel os alemães tinham afundado um esquadrão britânico em uma hora.

Ainda que as condições fossem diferentes (os alemães estavam literalmente a fugir dos ingleses a grande velocidade), levantaram-se dúvidas quanto à falta de prática de tiro das tripulações.

Além disso, durante o recontro das Falkland, as guarnições dos cruzadores de batalha britânicos afirmaram que se aperceberam que a blindagem dos navios estava a ser perfurada por alguns tiros certeiros dos navios alemães.

Isto era uma demonstração de que, ao contrário do que se afirmava no almirantado britânico, o conceito do cruzador de batalha (navio poderosamente armado mas fracamente blindado) deixava muito a desejar.


Fonte:
http://www.areamilitar.net/HistBCR.aspx?N=65

domingo, 7 de dezembro de 2014

Nicht diese töne

[publicado em 3 de novembro de 1914 no Neue Zürcher Zeitung]

O Freunde, nicht diese Töne!

(Hermann Hesse)

Die Völker liegen einander in den Haaren, und jeden Tag leiden und sterben Ungezählte in furchtbaren Kämpfen. Mitten zwischen den aufregenden Nachrichten vom Kriegsschauplatz fiel mir, wie das so geht, ein längst vergessener Augenblick aus meinen Knabenjahren ein. Da saß ich, vierzehnjährig, an einem heißen Sommertag in Stuttgart in dem berühmten schwäbischen Landexamen, und als Aufsatzthema wurde uns diktiert: "Welche guten und welche schlechten Seiten der menschlichen Natur werden durch den Krieg geweckt und entwickelt?" Meine Arbeit über dies Thema beruhte auf keinerlei Erfahrung und fiel entsprechend traurig aus, und was ich damals, als Knabe, unter Krieg sowohl wie unter Kriegstugenden und Kriegslasten verstand, stimmt nicht mehr mit dem zusammen, was ich heute so nennen würde. Aber im Anschluß an die täglichen Ereignisse und an jene kleine Erinnerung habe ich dem Krieg in dieser Zeit viel nachgedacht, und da jetzt doch einmal der Brauch eingerissen ist, daß Männer der Studierstube und des Ateliers ihre Meinungen hierüber kundgeben, scheue ich mich nicht länger, auch die meine auszusprechen. Ich bin Deutscher, und meine Sympathien gehören Deutschland, aber was ich sagen möchte, bezieht sich nicht auf Krieg und Politik, sondern auf die Stellung und Aufgaben der Neutralen. Damit meine ich nicht die politisch neutralen Völker, sondern all diejenigen, die als Forscher, Lehrer, Künstler, Literaten am Werk des Friedens und der Menschheit arbeiten.

Da sind uns in letzter Zeit betrübende Zeichen einer unheilvollen Verwirrung des Denkens aufgefallen. Wir hören von Aufhebung der deutschen Patente in Rußland, von einem Boykott deutscher Musik in Frankreich, von einem ebensolchen Boykott gegen geistige Werke feindlicher Völker in Deutschland. Es sollen in sehr vielen deutschen Blättern künftig Werke von Engländern, Franzosen, Russen, Japanern nicht mehr übersetzt, nicht mehr anerkannt, nicht mehr kritisiert werden. Das ist kein Gerücht, sondern Tatsache und schon in die Praxis getreten.

Also ein schönes japanisches Märchen, ein guter französischer Roman, von einem Deutschen noch vor Kriegsbeginn treu und liebevoll übersetzt, muß jetzt totgeschwiegen werden. Eine schöne, gute Gabe, mit Liebe unserm Volk dargebracht, wird zurückgestoßen, weil einige japanische Schiffe Tsingtau bekriegen. Und wenn ich heute das Werk eines Italieners, eines Türken, eines Rumänen lobe, so darf das nur mit dem Vorbehalt gelten, daß nicht vor Beendigung des Abdrucks in diesen Völkern ein Diplomat oder Journalist die politische Lage ändert!

Anderseits sehen wir Künstler und Gelehrte mit Protesten gegen kriegführende Mächte auf den Plan treten. Also ob jetzt, wo die Welt in Brand steht, solche Worte vom Schreibtisch irgendeinen Wert hätten. Als ob ein Künstler oder Literat, und sei er der beste und berühmteste, in den Dingen des Krieges irgend etwas zu sagen hätte.

Andere nehmen am großen Geschehen teil, indem sie den Krieg ins Studierzimmer tragen und am Schreibtisch blutige Schlachtgesänge verfassen oder Artikel, in denen der Haß zwischen den Völkern genährt und ingrimmig geschürt wird. Das ist vielleicht das Schlimmste. Jeder, der im Felde steht und täglich sein Leben wagt, habe das volle Recht zur Erbitterung und momentanem Zorn und Haß, und jeder aktive Politiker ebenso. Aber wir anderen, wir Dichter, Künstler, Journalisten - kann es unsere Aufgabe sein, das Schlimme zu verschlimmern, das Häßliche und Beweinenswerte zu vermehren?

Gewinnt Frankreich etwas, wenn alle Künstler der Welt gegen die Gefährdung eines schönen Bauwerkes protestieren? Gewinnt Deutschland etwas, wenn es keine englischen und französischen Bücher mehr liest? Wird irgend etwas in der Welt besser, gesünder, richtiger, wenn ein französischer Schriftsteller den Feind mit gemeinen Schimpfworten bewirft und das Heer zu tierischer Wut aufzustacheln sucht?

Alle diese Äußerungen, vom frech erfundenen "Gerücht" bis zum Hetzartikel, vom Boykott "feindlicher" Kunst bis zum Schmähwort gegen ganze Völker, beruhen auf einem Mangel des Denkens, auf einer geistigen Bequemlichkeit, die man jedem kämpfenden Soldaten ohne weiteres zugute hält, die aber einem besonnenen Arbeiter oder Künstler schlecht ansteht. Ich nehme von vorneherein alle diejenigen von meinem Vorwurf aus, denen schon vorher die Welt bei den Grenzpfählen aufhörte. Die Leute, denen jedes der französischen Malerei erteilte Lob ein Greuel war und denen bei jedem Fremdwort der Zornschweiß ausbrach, die sind es nicht, von denen hier die Rede ist, die tun weiter, was sie vorher taten. Aber die anderen alle, die sonst mit mehr oder weniger Bewußtsein am übernationalen Bau der menschlichen Kultur tätig gewesen sind und jetzt plötzlich den Krieg ins Reich des Geistes hinübertragen wollen, die begehen ein Unrecht und einen großen Denkfehler. Sie haben so lange der Menschheit gedient und an das Vorhandensein einer übernationalen Menschheitsidee geglaubt, als dieser Idee kein grobes Geschehen widersprach, als es bequem und selbstverständlich war, so zu denken und zu tun. Jetzt, wo es zur Arbeit, zur Gefahr, zum Sein oder Nichtsein wird, an jener größten aller Ideen festzuhalten, jetzt kneifen sie aus und singen den Ton, den der Nachbar gerne hört.

Wohlverstanden, dies geht nicht gegen die vaterländische Gesinnung und die Liebe zum eigenen Volkstum. Ich bin der letzte, der in dieser Zeit sein Vaterland verleugnen möchte, und es würde mir nicht einfallen, einen Soldaten vom Erfüllen seiner Pflicht abzuhalten. Da man jetzt einmal am Schießen ist, soll geschossen werden - aber nicht des Schießens und der verabscheuungswürdigen Feinde wegen, sondern um so bald wie mögliche eine bessere, höhere Arbeit wiederaufzunehmen! Es wird jetzt jeden Tag viel von dem vernichtet, wofür alle Gutgesinnten unter den Künstlern, Gelehrten, Reisenden, Übersetzern, Journalisten aller Länder sich ihr Leben lang bemühten. Das ist nicht zu ändern. Töricht und falsch aber ist es von jedem, der je eine einzige helle Stunde lang an die Idee der Menschheit, an eine internationale Wissenschaft, eine nicht national beschränkte Schönheit in der Kunst geglaubt hat, wenn er jetzt, über das Ungeheure erschrocken, die Fahne wegwirft und sein Bestes mit in den allgemeinen Ruin schmeißt. Ich glaube, es sind sehr wenige, es ist vielleicht nicht einer unter unseren Dichtern und Literaten, in dessen Gesamtwerk später einmal das Beste das sein wird, was er heute im Zorn der Stunde gesagt und geschrieben hat. Es ist auch unter ihnen, soweit sie überhaupt ernst zu nehmen sind, nicht einer, dem Körners Vaterlandslieder im Herzen lieber wären als die Gedichte jenes Goethe, der sich vom großen Befreiungskrieg seines Volkes so merkwürdig fernhielt.

Ja eben, rufen jetzt die Nurpatrioten, dieser Goethe ist uns immer verdächtig gewesen, er war nie ein Patriot, und er hat den deutschen Geist mit jener milden, kühlen Internationalität verseucht, an der wir lang gelitten haben und die unser deutsches Bewußtsein merklich geschwächt hat.

Da sitzt der Kern der Frage. Goethe war nie ein schlechter Patriot, obwohl er Anno 1813 keine Nationallieder gedichtet hat. Aber über die Freude am Deutschtum, das er kannte und liebte wie nur einer, ging ihm die Freude am Menschentum. Er war ein Bürger und Patriot in der internationalen Welt des Gedankens, der inneren Freiheit, des intellektuellen Gewissens, und er stand in den Augenblicken seines besten Denkens so hoch, daß ihm die Geschicke der Völker nicht mehr in ihrer Einzelgewichtigkeit, sondern nur noch als untergeordnete Bewegungen des Ganzen erschienen.

Mag man das einen kühlen Intellektualismus schelten, der im Augenblick ernster Gefahr zu schweigen habe - es ist dennoch der Geist, in dem die besten deutschen Denker und Dichter gelebt haben. An ihn zu erinnern und an die Mahnung zu Gerechtigkeit, Mäßigung, Anstand, Menschenliebe, die er enthält, dazu ist es jetzt mehr Zeit als je. Soll es denn dazu kommen, daß Mut dazugehört für einen Deutschen, ein gutes englisches Buch besser zu finden als ein schlechtes deutsches? Soll der Geist unserer Kriegführenden selber, der den feindlichen Gefangenen schont und erhält, den Geist unserer Denker beschämen, der den Feind auch da, wo er friedlich ist und Gutes bringt, nicht mehr anerkennen und schätzen will? Was sollte da nach dem Kriege werden, in jener Zeit, vor der wir alle schon ein wenig bangen, wo Reisen und geistiger Austausch zwischen den Völkern darniederliegen werden? Und wer soll dazu beitragen und daran arbeiten, daß es wieder anders wird, daß man sich wieder versteht, wieder anerkennt, wieder voneinander lernt - wer soll das tun, wenn nicht wir, die wir am Schreibtisch sitzen und unsere Brüder im Felde stehen wissen? Ehre jedem, der mitkämpft, mit Blut und Leben, auf dem Schlachtfeld unter den Granaten! Uns andern, die es mit der Heimat gut meinen und an der Zukunft nicht verzweifeln wollen, uns ist die Aufgabe geworden, ein Stück Frieden zu erhalten, Brücken zu schlagen, Wege zu suchen, aber nicht mit dreinzuhauen (mit der Feder!) und die Fundamente für die Zukunft Europas noch mehr zu erschüttern.

Noch ein Wort für jene vielen, die man unter diesem Krieg verzweifelnd leiden sieht und denen jede Kultur, jede Menschlichkeit dadurch vernichtet scheint, daß jetzt Krieg ist. Krieg war immer, seit wir von Menschengeschicken wissen, und es waren keine Gründe für den Glauben da, er sei nun abgeschafft. Es war lediglich die Gewohnheit langen Friedens, die uns das vortäuschte. Krieg wird so lange sein, als die Mehrzahl der Menschen noch nicht in jenem Goetheschen Reich des Geistes mitleben kann. Krieg wird noch lange sein, er wird vielleicht immer sein. Dennoch ist die Überwindung des Krieges nach wie vor unser edelstes Ziel und die letzte Konsequenz abendländisch-christlicher Gesittung. Der Forscher, der das Mittel gegen eine Seuche sucht, wird seine Arbeit nicht wegwerfen, wenn eine neuen Epidemie ihn überrascht. Noch viel weniger wird "Friede auf Erden" und Freundschaft unter den Menschen, die eines guten Willens sind, jemals aufhören, unser höchstes Ideal zu sein. Menschliche Kultur entsteht durch die Veredelung tierischer Triebe in geistige, durch Scham, durch Phantasie, durch Erkenntnis. Daß das Leben wert sei, gelebt zu werden, ist der letzte Inhalt und Trost jeder Kunst, obgleich alle Lobpreiser des Lebens noch haben sterben müssen. Daß Liebe höher sei als Haß, Verständnis höher als Zorn, Friede edler als Krieg, das muß ja eben dieser unselige Weltkrieg uns tiefer einbrennen, als wir es je gefühlt. Wo wäre sonst sein Nutzen?


Mais:
http://docs.google.com/file/d/0BxwrrqPyqsnIQ09Ca0ZCZzAtclE

domingo, 30 de novembro de 2014

Flandres

DEUTSCHE WELLE
10 de outubro de 2014

Bélgica lembra 100 anos de batalha decisiva para Primeira Guerra

Ao inundarem região para rechaçar avanço dos alemães, belgas forçaram uma guerra de trincheiras, que acabou caracterizando o grande conflito. Exposições e rotas históricas celebram centenário da Batalha de Flandres.

(Bernd Riegert)

Cem anos atrás, os poderosos invasores alemães atacaram a cidadezinha belga de Nieuwpoort, no litoral do Mar do Norte. Lá, desembocavam cinco rios e canais das planícies pantanosas de Flandres.

Os campos que se encontravam abaixo do nível do mar haviam sido drenados com um complexo sistema de canais artificiais e comportas. Movido pelo desespero, um oficial belga apresentou a ideia de transformar o lado alemão do front num gigantesco lago, para conter o rápido avanço do Exército inimigo.

O rei Alberto 1º, que comandava as tropas belgas naquela última ponta restante de Flandres Ocidental, concordou. Ao longo de quatro noites, as barragens e comportas foram abertas por dois civis, sob o fogo dos atiradores inimigos. As águas do Mar do Norte inundaram a região e, de fato, o Exército da Alemanha ficou atolado.

Para o historiador belga Patrick Vanleene, a inundação de Flandres foi uma virada importante na Primeira Guerra Mundial.

"Pela primeira vez, a invasão alemã na Bélgica foi detida. Isso transformou a guerra de movimento numa guerra de trincheira durante quatro anos. Assim conhecemos o grande conflito: uma guerra de posição travada nas trincheiras, de ambos os lados", conta.

PRESENÇA VIVA DE ALBERTO 1º

No local onde se encontravam as antigas barragens realiza-se a cerimônia internacional pelo início da Primeira Batalha de Flandres. Ali os belgas erigiram para Alberto 1º um monumento circular, de tijolos amarelos. Em seu centro está a estátua equestre do monarca; atrás dela, o Rio Yser, que corre ao longo do antigo front.

Alberto foi o único soberano que participou pessoalmente dos combates na Primeira Guerra, recusando-se a abandonar seu país e seu Exército - embora os aliados franceses tivessem preferido ver o rei dos belgas na segurança do exílio.

"O rei rejeitou isso conscientemente", conta o historiador Herbert Ruland, da Escola Superior da Comunidade Germanófona de Eupen, na província de Liège. Alberto sabia que, se deixasse seu país, provavelmente nunca mais retornaria. "Para a Bélgica, esse combate à margem do Yser provavelmente significou sua sobrevivência como nação."

Passados cem anos, Alberto 1º segue popular entre os belgas. Um longo ônibus articulado da companhia de transportes urbanos flandrina leva aos povoados das vizinhanças uma espécie de mostra móvel dedicada a ele. O "Albert bus" é muito bem frequentado, comenta seu motorista na parada em Nieuwpoort.

Na pacata cidadezinha, que vive da pesca e do turismo, naturalmente se come o arenque curado em vinagre matjes na Peixaria Albert. Para a cerveja, os flamengos procuram a taverna Albertbrug (Ponte Alberto). Sua fachada branca está um pouco descascada, mas, nos últimos dias, foi decorada com bandeiras britânicas - as tropas do Reino Unido lutaram na frente de batalha do Yser.

HORROR NAS TRINCHEIRAS

Em 29 de outubro de 1914 iniciou-se em Nieuwpoort uma chacina que só acabaria quatro anos mais tarde. O front corria ao longo dos rios Yser e Yperlee até a cidade de Ypres, onde, em 1915, os militares alemães empregaram pela primeira vez gás tóxico em combate. Ao longo dessa linha escavaram-se centenas de quilômetros de trincheiras – com os alemães na margem leste, e as tropas aliadas, na margem oeste.

Em Diksmuide, a meio caminho entre Nieuwpoort e Ypres, foi reconstituída uma parte do "Corredor da Morte", as trincheiras que tantas vezes se transformaram em armadilhas mortais.

Hoje, passeando pelos fossos sobre o chão firme, de madeira ou cascalho, é quase impossível para os turistas avaliar quão insuportável era a vida dos soldados. Lama, excrementos, crateras de bombas, cadáveres, gritos, chuva, neve e o permanente pavor de morte eram seus companheiros de trincheira, conta Patrick van Wanzele, que pesquisou os abrigos no solo.

ÚLTIMA GERAÇÃO TRAUMATIZADA

Para a população de Flandres Ocidental, a guerra foi inicialmente uma grande surpresa. Camponeses e pescadores não contavam que os alemães fossem tentar justamente por ali a passagem para a França. Em outubro de 1914, milhares de refugiados do leste pensavam ter encontrado segurança em Nieuwpoort.

Mas aí vieram os soldados, conta Patrick Vanleene, organizador de uma exposição histórica sobre a Batalha de Flandres.

"Irrompeu o pânico total, pois os habitantes da cidade não estavam preparados. Não para receber todo o Exército que chegara à cidade e procurava proteção nas igrejas e escolas", relata.

Por causa da anunciada inundação do oeste de Flandres e dos constantes combates, milhares tiveram que deixar suas propriedades. Também os avós de Vanleene foram atingidos.

"Talvez seja da última geração que ainda consegue sentir esse trauma da Primeira Guerra Mundial, pois eu ainda tinha avós que falavam a respeito. Eles viveram dos dois lados da linha do front, e tiveram que fugir, todos, para a França. Alguns dos irmãos se tornaram soldados e dois deles morreram na guerra", afirma.

"GUERRA NÃO É SÓ ALGO QUE SE VÊ NA TV"

O ano de jubileu 2014 atrai muitos visitantes a Flandres Ocidental. Espalhados pelos antigos campos de batalha, ainda há vestígios dos postos e cemitérios militares de todas as nações envolvidas no grande conflito. Trilhas sinalizadas convidam a passeios históricos de carro ou de bicicleta ao longo das pitorescas valetas à beira das quais se travaram os combates.

No momento, transcorrem na Bélgica as férias de outono: muitos pais passeiam por Flandres com os filhos. É preciso sempre explicar por que ali há tantas sepulturas, em parte ornamentadas com papoulas de papel ou plástico. Mas vale a pena o esforço, assegura Patrick Vanleene, diante do monumento a Alberto 1º em Nieuwpoort.

"Eu acredito no poder da educação. Pode-se mostrar de forma interessante aos jovens, numa exposição, quanto cuidado eles precisam ter. Meninos e meninas precisam reconhecer que guerra não é apenas algo que se vê na televisão", enfatiza o historiador.


Fonte:
http://www.dw.de/bélgica-lembra-100-anos-de-batalha-decisiva-para-primeira-guerra/a-18026279

domingo, 23 de novembro de 2014

Canhões de agosto

Trechos de Canhões De Agosto (1962), de Barbara Tuchman.


A Europa era uma pilha de espadas em equilíbrio precário, e não se podia puxar uma sem mover as outras.

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Ele sabia que o sucesso material podia conquistar a opinião pública: esqueceu-se de que o fracasso moral podia perdê-la, o que também pode ser um risco de guerra.

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O cérebro de Foch, como um coração, continha duas válvulas: uma bombeava entusiasmo na estratégia, a outra fazia circular o bom-senso.

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Foch advertiu: a ideia de que o entusiasmo por si só pudesse triunfar era uma infantilidade.

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Dizia-se que os melhores cérebros produzidos pela Escola Superior de Guerra iam para a seção de ferrovias e terminavam nos hospícios.

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[Os Little Englands] Viam a França como a cigarra frívola e decadente, e gostariam de ver a Alemanha como a formiga trabalhadora e respeitável, se os posicionamentos e os rugidos do Kaiser e dos militaristas pangermânicos não desmentissem essa visão.

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A vitória decisiva rápida era a ortodoxia alemã; a impossibilidade econômica de uma guerra longa era a ortodoxia de todos.

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Eles [alemães] acreditavam que a Inglaterra estava ficando velha, apesar de seus amplos domínios e de ser ainda poderosa, e sentiam por ela, como os visigodos pelos romanos do último período, um desprezo que se mesclava ao sentimento de inferioridade de um recém-chegado.

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Os alemães acreditavam que a intenção de lutar declarada pela Bélgica não passava de "raiva de carneiros sonhadores", nas palavras que um estadista prussiano certa vez aplicou a seus oponentes conterrâneos.

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As execuções [de belgas por alemães] pretendiam ser um exercício de terror, segundo a teoria desenvolvida pelo imperador Calígula: Oderint dum metuant - Que nos odeiem, contanto que nos temam.

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Kitchener lidava com a Índia, o Egito, o Império - apenas com conceitos abrangentes; nunca foi visto falando com um soldado raso, ou mesmo tomando conhecimento de sua existência. Como Clausewitz, encarava a guerra como uma extensão da política e partia dessa premissa.

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Como de modo geral a história da Inglaterra no combate a oponentes destreinados e carentes de armas modernas não vinha sendo brilhante, a figura de um herói despertava orgulho no Exército e gratidão no Governo.

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Quando os soldados russos avistaram pela primeira vez na vida um aeroplano, dispararam seus fuzis contra ele, convencidos de que uma invenção tão inteligente só podia ser alemã.

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Ele [Joffre] achava que o dever dos generais era serem leões na ação e cães na obediência.

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Os seres humanos, como os planos, mostraram-se falíveis diante daqueles ingredientes que não estão presentes nas manobras de treinamento: o perigo, a morte, a munição de verdade.

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Para Wilson, neutralidade era o oposto de isolacionismo; ele queria manter-se fora da guerra para poder desempenhar um papel maior, e não menor, nos assuntos mundiais. Desejava a "glória grande e eterna" para si próprio, assim como para seu país, e percebia que só poderia conquistá-la se mantivesse a América fora do conflito, para poder atuar como árbitro imparcial.

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É preciso mais coragem para parecer covarde e arriscar-se a incorrer no desfavor popular do que para arriscar-se a morrer.

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Para aqueles que permaneceram em Paris durante esse período em que ninguém sabia se o próximo dia traria ou não os capacetes pontudos, os voos do Taube, sempre na hora do aperitivo, forneciam a excitação para compensar a proibição governamental ao absinto.

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A verdade do avanço alemão fora oculta pela "reticência patriótica", para usar a esplêndida expressão do Sr. Asquith.

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Não faz diferença se a decisão de Lanzerac nasceu do medo ou da sabedoria, pois às vezes o medo é sabedoria.

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O tempo de pompa passara. Ele não bradou "Avante!", nem convocou os homens para a glória. Depois dos primeiros 30 dias de guerra em 1914, reinava a premonição de que era pequena a glória que os esperava.

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Com a chegada do inverno, veio a transição gradativa e fatal para o beco sem saída de uma guerra de trincheiras. Correndo da Suíça até o Canal da Mancha através do território francês e belga como uma ferida gangrenada, as trincheiras determinaram a guerra de posições e de atrito - a insanidade brutal, enlameada e assassina conhecida como a Frente Ocidental, que perduraria por mais quatro anos.



Mais:
http://www.commentarymagazine.com/article/the-proud-tower-barbara-tuchman
http://docs.google.com/file/d/13Z6HqE_noS685_RW0zNJVsDFD018WayY

domingo, 16 de novembro de 2014

Tsingtao

O cerco de Tsingtao [31/10/1914 a 7/11/1914] marcou a colisão de duas políticas seguidas por motivos políticos inteiramente internos. Como um teatro de sombras, o cerco apenas refletia outras preocupações mais importantes para os combatentes. A Alemanha tinha fundado sua colônia na China como parte da campanha de propaganda de Tirpitz, para construção da frota de batalha germânica. Tirpitz não podia confessar a um Reichstag receoso que ele pretendia desafiar a Marinha Real. Ele tinha problemas em explicar como uma grande frota alemã iria prejudicar a França ou a Rússia em uma guerra. Encontrou aliados no lobby colonial, argumentando que a prosperidade econômica germânica exigia um grande império colonial.

Depois das primeiras semanas da guerra, [o governador] Meyer-Waldeck decidiu que mais nenhum navio passaria pela rede aliada, que se apertava. Ele preparou a cidade para o sítio, esperando que a vitória na Europa o livraria das forças esmagadoras que se reuniam contra ele. Os alemães lançaram minas navais e terrestres, cercas de arame farpado e limparam os campos de fogo.

Os alemães tinham muitos suprimentos, mas teriam que ser cuidadosos com a munição (a carga anual de recompletamento de munição estaria para chegar em setembro).

Desde os estágios de planejamento, o estado maior do exército japonês abandonou todos os limites: mostrariam a precisão e cuidado do exército. Suprimentos e potência de fogo fluíram de forma abundante, de forma a manter as baixas pequenas. A nação iria admirar o aperfeiçoamento das técnicas militares japonesas, apagando as memórias dos banhos de sangue contra a Rússia em 1905.

O estado maior escolheu o General de Divisão Mitsuomi Kamio para o comando, um oficial conhecido mais pela cautela do que por seu brilho, ordenando-lhe que não se arriscasse a sofrer um revés: tinha que mostrar uma vitória exemplar e podia pedir qualquer coisa que precisasse.

Em 27 de agosto, o Segundo Esquadrão, sob o comando do Vice-Almirante Sadakichi Kato, começou o bloqueio a Tsingtao. A inteligência naval britânica suspeitava que o esquadrão germânico de cruzadores da Ásia Oriental já tinha zarpado, mas a Marinha japonesa não se arriscou. Uma frota moderna, de dois dreadnoughts, um cruzador de batalha e dois encouraçados pré-dreadnoughts reforçaram o Segundo Esquadrão, preparado para o combate contra todo o Esquadrão Germânico. A frota tomou três pequenas ilhas costeiras como pontos de observação e começou um cuidadoso processo de varredura de minas.

Em 30 de agosto, o clima piorou. Tsingtao, a "Riviera do Oriente", orgulhava-se de ter outonos suaves e secos. O de 1914 foi um dos mais úmidos na história e até os dias de hoje, pois tufões fora de época encharcaram toda a península. Naquela noite a tempestade forçou o contratorpedeiro japonês Shirotaye contra a costa, fazendo-o encalhar em uma ilha costeira. A tripulação escapou, mas o Jaguar, apoiado pelas baterias costeiras, saiu do porto e o destruiu.

A dois de setembro, os japoneses começaram a desembarcar em Lungkou, na parte norte da península. Quatro companhias de infantaria de marinha, apoiadas por uma companhia de metralhadoras do exército, por sua vez reforçada por marinheiros, rumaram para terra. Espalharam-se pela praia e não encontraram os alemães. Um batalhão de engenharia veio a seguir, construindo um píer flutuante e dois embarcadouros de pedra em 24 horas. Um regimento de cavalaria seguiu e, então, um regimento de infantaria, que reincorporou a companhia de metralhadoras destacada anteriormente. Neste momento o clima caprichoso tinha inundado a praia e uma cena de pesadelo era visível no caos de lama, arrebentação, chuva, vento e ruído. Os animais tropeçavam ao puxar os carroções atolados, caixotes eram levados para o mar e afundavam, controladores de praia histéricos xingavam os soldados exaustos.

Um hidroavião da marinha sobrevoou Tsingtao no dia 5, chocando os alemães, que não esperavam aeroplanos. O piloto relatou a presença do cruzador Austro-Húngaro, cinco canhoneiras, um contratorpedeiro e vários vapores.

Moradores ingleses começaram a formar forças voluntárias de autodefesa, liberando unidades do exército. O exército inglês reuniu uma pequena contribuição para o comando de Kamio: um batalhão de infantaria de linha desembarcaria com a artilharia de sítio japonesa, seguido por duas companhias de infantaria hindus.

Em 13 de setembro a cavalaria japonesa esbarrou no posto avançado alemão em Tsimo, na borda do protetorado. Os espantados germânicos fugiram depois de uma curta escaramuça. Os nipônicos tomaram Kiautschou no dia seguinte, cortando a ferrovia de Shantung. Excelentes estradas germânicas ligavam Tsingtao a estes pontos.

A sabedoria de Kamio em prever as intenções alemãs derivava de uma inteligência militar superior. Ambos os lados recrutavam mão-de-obra chinesa, e tentavam organizar os coolies da área como espiões. Alguns oficiais japoneses se disfarçavam como coolies, chegando mesmo a trabalhar nas linhas germânicas. O regimento de cavalaria japonês deslocou-se para patrulhar o lado mais distante (de terra) do porto, tornando o escape ou a entrada em Tsingtao muito difícil. A opinião pública chinesa, de certa forma, apoiava os japoneses, um sentimento que aumentava de forma mais marcante à medida que a derrota germânica se tornava iminente.

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Em 25 de outubro, toda a artilharia de sítio japonesa relatou estar pronta e em posição. Planejando um grande bombardeio, Kamio ordenou que nenhuma peça abrisse fogo até que cada uma delas tivesse sua dotação completa de munição, de 1.200 granadas. Nenhuma peça revelaria sua posição ao inimigo até que todas o fizessem. Ele queria que cada peça disparasse 80 granadas por dia. O estado maior planejava um bombardeio de sete dias, mas ele insistia em um suprimento para quinze dias. Para o ataque final, os engenheiros japoneses formaram pelotões de assalto equipados com granadas de fuzil e tubos de bambu cheios de explosivos (como os torpedos Bangalore, para limpar os alambrados).

Com as baterias terrestres de Tsingtao obviamente em ruínas, a artilharia de sítio mudou, em dois de novembro, os alvos para os redutos e arame farpado que os apoiavam. Naquela noite, os sitiantes cavaram sapas mais 300 metros para frente. No dia seguinte, algumas baterias obliteraram a geradora de eletricidade, enquanto a maior parte continuou a arrebentar os alambrados e esmagar os redutos. Os alemães começaram a abandonar os redutos, pois os tetos começaram a desabar. Naquela noite, os sitiantes cavaram a sua segunda paralela avançada de assalto. Na alvorada do dia 4 de novembro, uma companhia de infantaria japonesa, reforçada por um pelotão de engenheiros, atacou a estação de bombeamento de água. Ela caiu facilmente, resultando em 21 prisioneiros e os defensores tiveram que passar a se virar com água de poços. Dia após dia, a frota tinha martelado as baterias de costa até arruiná-las, enquanto as baterias de sítio arrebentavam o arame.

Meyer-Waldeck viu o fim se aproximar. Em 6 de novembro ele ordenou ao Taube para seguir para a China com seus últimos despachos. Os chineses enviaram os despachos para a Alemanha. Agora, sem alvos, a artilharia de sítio esmagava os pequenos pedaços de arame ou alvenaria abandonada que ainda podia encontrar.

Avançando pelo buraco no centro alemão, as forças japonesas se espalharam. Uma companhia de infantaria carregou até o topo da colina Iltis. Um holofote iluminou um tenente alemão reunindo seus homens com a espada na mão, no momento em que o capitão japonês subia o morro, liderando seus homens, também com a espada na mão. Piscando, os dois homens olharam um para o outro. Então, em uma incrível paródia de combate feudal, os dois oficiais lutaram um duelo de esgrima entre suas tropas. A espada de samurai provou ser muito superior à espada cerimonial de parada; o comandante japonês derrotou o seu oponente e os alemães se renderam.


Fonte:
http://www.grandesguerras.com.br/artigos/text01.php?art_id=95

Mais:
http://www.youtube.com/watch?v=ksdjeGD_4Z4

domingo, 9 de novembro de 2014

Tanga

A atuação das tropas de Paul von Lettow-Vorbeck, na África Oriental, contra as forças britânicas, em Tanga [3 a 5 de novembro de 1914], durante a Primeira Guerra Mundial.

Uma testemunha ocular descreve vivamente a batalha: "Ao amanhecer, Tighe atacou Tanga com o 13º Rajputs e o 61º de Pioneiros. Na orla de Tanga, Tighe encontrou um entrincheiramento fortemente defendido pelo inimigo. Pouco depois, ele foi atacado e repelido, seus homens cedendo em desordem. Nenhum ato heroico, por parte dos oficiais britânicos, serviu de alguma coisa. Os oficiais eram alvejados um após o outro ao tentarem reunir os homens e deter a debandada. Tivemos cerca de 300 baixas hoje e nossos homens se comportaram vergonhosamente, não mostrando em momento algum coragem militar. Nunca tive muita confiança em nossas medíocres tropas indianas. Os oficiais britânicos comportaram-se como heróis, mas nenhum deles teve qualquer chance, com seus homens fugindo como coelhos e matraqueando como macacos. Ao anoitecer, tínhamos mais dois batalhões em terra, e o restante desembarcaria na manhã seguinte. Nenhum canhão, nem sapadores serão desembarcados, o que é uma pena, pois eles estão com todos os nossos explosivos e granadas. Como é fácil esquecer aquele importante axioma militar: 'A superioridade da força no ponto decisivo.'"

Arthur Aitken [comandante da força de ataque britânica] sentiu então que os Rajputs e os Exploradores não eram de confiança. Todas as tropas, exceto os artilheiros e os sapadores, desembarcariam o mais breve possível nas praias B e C. Não se deu ordem para fazer o reconhecimento. Na verdade, nesse momento Tanga já havia sido abandonada pelos FK germânicos. O comandante alemão foi mais ativo que seu equivalente adversário e pessoalmente fez o reconhecimento de Tanga em bicicleta. Ele também compreendia o valor da artilharia e em suas memórias lamenta muito a ausência de seus canhões, que teriam sido aniquiladores a tão curta distância. Baseado na experiência pessoal adquirida no leste asiático, Lettow-Vorbeck achava que as tropas britânicas foram lançadas à batalha inabilmente e tinha certeza que, numa região fechada e desconhecida como Tanga, seus problemas seriam enormes.

Aitken decidiu avançar a 4 de novembro, numa frente ampla bastante para flanquear os alemães. A direção do avanço seria mantida pelo 2º Regimento Real do Norte de Lancashire (os Loyals), com os outros batalhões, indianos, de confiabilidade menor, metidos entre os melhores. Avançando pelo mato cerrado, pelas densas plantações de seringueiras e sisal e ao calor intenso do dia, os batalhões não podiam se deslocar com a mesma rapidez sem a perda de contato, de modo que houve extravios inevitáveis e o esperado movimento de instrução tornou-se numa turba incontrolável.

Os dois batalhões da Caxemira lograram algum progresso na investida contra Tanga, mas na extrema esquerda o 101º de Granadeiros, apesar do denodo com que se bateu, foi obrigado a recuar. O contra-ataque alemão se desenvolvia contra o flanco esquerdo britânico, que estava aberto; é que Lettow-Vorbeck compreendera que estava, ao sul, aquém do ponto atingido pela ala direita de suas tropas, e, quando os soldados começaram a recuar, o pânico foi provocado por carregadores que, sendo alvejados, abandonaram suas cargas e correram para as praias. Eles foram confundidos com askaris alemães, e este foi o sinal para os medíocres regimentos correrem para as praias. Lettow-Vorbeck insistiu no contra-ataque e o assalto britânico ruiu por terra.

Lettow-Vorbeck descreve assim a fase final da batalha: "O rumo da ação vinha mostrando que a frente inimiga, cujo flanco estava desprotegido, não havia conseguido, ao sul, atingir o ponto alcançado pela ala direita de nossas tropas. Ali, portanto, o nosso contra-ataque mostrar-se-ia aniquilador e nenhuma testemunha esquecerá o momento em que as metralhadoras da 13ª Companhia abriram um fogo contínuo nesse ponto e inverteram por completo a situação. Em louca desordem, o inimigo fugiu, e nossas metralhadoras, convergindo sobre a frente e os flancos do adversário, ceifaram companhias inteiras."

A maioria dos regimentos usados tinha pouco ou nenhum treinamento para as condições nas quais teriam que lutar e nem sequer estavam familiarizados com suas armas ou com seus comandantes. A experiência, em guerra no cerrado, da força expedicionária, era nula e, mesmo assim, ignorara-se a oferta de uma força de cobertura do experimentado KAR (King Afrikan Rifles). Os oficiais britânicos ainda resistiam ao uso de tropas africanas, que eram, realmente os únicos soldados capazes de tolerar as severas condições climáticas da área.

O serviço de inteligência, indispensável ao sucesso das operações militares, não existia na força britânica. O Estado-Maior ignorava a disposição das linhas alemãs e nada conheciam da costa onde se daria o desembarque. O comandante fora advertido de que os alemães, usando a ferrovia, podiam mandar tropas para Tanga em trinta horas, mas ainda assim os soldados foram informados de que não encontrariam qualquer resistência. Aliás, o Governador Belfield achava que a coleta de informações só era necessária "numa emergência". A conduta de uma guerra mundial não estava nessa categoria.

Vale a pena sumariar os fatores importantes que contribuíram para a derrota britânica na Batalha de Tanga. Em resumo, os princípios básicos da guerra haviam sido ignorados. A inexistência do elemento surpresa, a ausência de Inteligência, o fato de não ser feito um reconhecimento e a falta de cooperação entre marinha e exército, tudo isso combinado com a baixa qualidade das tropas, haviam transformado a Batalha de Tanga numa derrota decisiva para os britânicos antes mesmo que começasse.


Fonte:
http://www.grandesguerras.com.br/artigos/text01.php?art_id=36

Mais:
http://caminhosdamemoria.wordpress.com/2009/02/06/o-junker-invencivel-paul-von-lettow-vorbeck
http://timashby.com/the-german-general-who-told-hitler-to-go-screw-himself
http://www.youtube.com/playlist?list=PLrWPsj6fVbeVVzUgCFMZqgJFoLbWlRsJe

domingo, 2 de novembro de 2014

Coronel

La Primera Guerra Mundial llega a Sudamérica: La Batalla de Coronel

El océano de la Región del Bío Bío, al centro de Chile guarda silencioso dos enormes naves de Guerra hundidas en batalla. En su interior, cientos de hombres yacen atrapados para siempre, lejos del hogar, en una Guerra lejana para ellos pero cercana para nosotros.

Para quienes residimos en el Hemisferio Sur resultan lejanas las grandes batallas de las Guerras Mundiales que se llevaron a cabo a inicios del siglo pasado. Sin embargo, pocos conocen que la Guerra alcanzó las costas de Sudamérica; frente a Chile y Argentina. En nuestro país la batalla se desarrolló cerca de las industriales ciudades mineras de Lota y Coronel.

Para cuando terminaba el siglo XIX el Imperio Británico perdía prestigio frente al mundo. Por el contrario, Alemania se levantaba como la nueva gran potencia.

Los británicos mantenían numerosas bases alrededor del planeta, resguardando sus territorios y rutas comerciales. En Sudamérica, el principal punto de reunión para los ingleses se hallaba en las Islas Falklands (Malvinas), frente a las costas de Argentina. Allí se encontraban los hombres y las naves de guerra al mando del contraalmirante Cradock.

Por otra parte en el Pacífico Oriental los Alemanes mantenían a resguardo sus territorios en la costa de China, confiados en su gran poder naval que resguardaba las aguas del este del Pacífico, bajo la autoridad del vicealmirante Von Spee.

Ya iniciada la Primera Guerra Mundial, los británicos se asombraron al enterarse de que los alemanes habían abandonado sus bases en la costa asiática y se encaminaban por el Pacífico con destino a las islas Falklands. Esto alentó a las naves británicas las que inmediatamente se dirigieron al encuentro de los alemanes para impedir así que estos se adueñasen de sus dominios en el Hemisferio Sur del Mundo. La Primera Guerra Mundial llegaba entonces hasta Sudamérica.

En pleno Pacífico se formaba la gran flota alemana a la que se le unieron las diversas naves que resguardaban zonas bajo control germano. El Dresden, proveniente del Atlántico Central, bajando por Cabo de Hornos trajo las noticias sobre la formación británica frente a Argentina. Se reunían así todas las naves alemanas en pleno Océano Pacífico. ¿Dónde sería la batalla?

Chile, bajo su condición de país neutral observaba los acontecimientos detenidamente.

En el sur de nuestro país, en medio de islas y archipiélagos, la armada británica estableció su nueva base, allí se mantendría por algún tiempo, aguardando la llegada de los alemanes.

Octubre 27 de 1914. Se le ordena al Crucero de Guerra Glasgow dirigirse al Puerto de la industrial Ciudad de Coronel para abastecerse de carbón. Los alemanes se enteraban de la noticia.

Mientras las naves germánicas avanzaban por el Océano Pacífico, las presencia del Leipzig era detectada por los radares británicos. Se preparaban para la batalla inminente. 30 kilómetros frente a la Isla Santa María, en Coronel, a las 17 horas del 1 de noviembre, ambas escuadras se encontraban por fin.

Los británicos se ubicaron hacia el occidente, mientras que los alemanes mas cerca de la costa. La idea para los ingleses era que el Sol del atardecer dificultase la visión de los germánicos dándoles así una clara ventaja. Pero las naves inglesas eran lentas y pesadas y la ventaja se perdió. Así, de un momento a otro eran los alemanes quienes se camuflaban con la oscuridad del oriente y los británicos mostraban su silueta hacia el oeste. La noche llega y la batalla comienza.

Los cruceros británicos fueron atacados sin piedad por los alemanes, los primeros en registrar importantes daños fueron el Good Hope y el Monmouth, que redujeron su poder de ataque.

A las 20:57 el contraalmirante británico Cradock, sobre el Good Hope, esperando la menguante luz de la luna sobre el poniente para atacar a sus enemigos, recibía un certero cañonazo que terminaba por hundir rápidamente a la nave y a todos sus tripulantes, incluyendo a su máxima autoridad.

Cerca de las 22 horas el Nuremberg (alemán), que hasta entonces no había participado en la batalla, iniciaba su ataque sobre el ya herido Monmouth, quien a pesar de los graves daños jamás se rindió. A las 21:55 un cañonazo destrozaba a la herida nave británica que terminaba por hundirse con todos sus tripulantes frente a las costas del Bio Bio. No hubo sobrevivientes.

Mientras la batalla sucedía a pocos kilómetros en el océano, en las ciudades industriales costeras de Lota y Coronel los ruidos despertaron a la población, los que asustados observaban los destellos rojizos lejanos que iluminaban el cielo sobre el horizonte.

Terminaba la batalla y los alemanes subían hasta Valparaíso, donde la colonia residente los recibió como héroes. Los británicos en tanto, volvieron derrotados y con perdidas casi totales, sin embargo, cobrarían venganza en la Batalla de las Falcklands donde la armada alemana sería completamente aniquilada, incluyendo a su vicealmirante Von Spee.

Finalizado el tiempo otorgado por los países neutrales (24 horas) los alemanes zarpaban nuevamente a mar abierto, rumbo a nuevas batallas.


Fonte:
http://laciudadelosmineros.blogspot.ie/2014/08/la-primera-guerra-mundial-llega.html

Mais:
http://www.youtube.com/watch?v=gZ8Cx2KyoNc

domingo, 26 de outubro de 2014

Indumentária



Essa vai para quem tem interesse por detalhes quase obsessivos sobre uniformes, equipamentos, insígnias, botas, capacetes... Primeiro uma sugestão de leitura:


Depois alguns links:

http://nomanslandmilitaria.com/WW1_German_1.html

http://nomanslandmilitaria.com/ww1_allied.htm

http://gunsmagazine.com/guns-of-august-1914-360-degree-uniform-views

http://www.sofmilitary.co.uk/re-enactor-info/german/german-soldier-uniforms-and-kit/first-war-m1910-uniform.aspx

http://www.ir63.org/index.php?cat=4;p=15

http://pommerschespionier.com/index.php/collection

http://www.austro-hungarian-army.co.uk/badunif.htm

http://www.patriotfiles.com/forum/showthread.php?t=110043

http://www.151ril.com/content/gear/1914

http://www.moddb.com/groups/ww1-reference-group/images/the-different-uniform-of-french-army-during-war

http://www.ottoman-uniforms.com/ww1-1915-to-1918-period-turkish-uniforms

http://www.battlefieldheroes.com/en/forum/showthread.php?tid=112588

http://www.telegraph.co.uk/history/world-war-one/11006139/Inventories-of-war-soldiers-kit-from-1066-to-2014.html

http://www.sofmilitary.co.uk/re-enactor-info/british/british-ww1-soldier-uniforms-and-equipment/ww1-1915-kitcheners-army-soldier.aspx

http://www.replicaters.com/ww1britisharmy.htm

http://battlefields1418.50megs.com/uniforms_ww1.htm

http://www.gordonhighlanders1914-18.co.uk/uniform.html

http://www.sofmilitary.co.uk/re-enactor-info/british/british-ww1-soldier-uniforms-and-equipment/ww1-1914-scottish-infantry-soldier.aspx

http://www.nzmr.org/kit.htm

http://www.sofmilitary.co.uk/re-enactor-info/american/us-ww1-and-ww2-soldier-uniforms-kits/us-ww1-infanty-uniform.aspx

http://www.oldmagazinearticles.com/how_much_did_it_cost_taxpayers_to_outfit_and_arm_American_WW1_soldiers

http://en.wikipedia.org/wiki/Šajkača

http://en.wikipedia.org/wiki/Pickelhaube

http://en.wikipedia.org/wiki/Adrian_helmet

http://en.wikipedia.org/wiki/Brodie_helmet

http://www.worldwar1.com/sfgstal.htm

http://s28.postimg.org/3yg9xjwbx/54c.jpg

http://s28.postimg.org/b6wi0kygd/54d.jpg

http://www.youtube.com/playlist?list=PLrWPsj6fVbeUz3_btLiP-T3LYiyWbc2UJ

domingo, 19 de outubro de 2014

Milunka Savić

Considering that she's the single most-decorated female soldier in world military history, a grizzled seven-year veteran of three wars fought across two continents, a two-time recipient of her country's highest award for military bravery, and a poor farm girl who single-handedly captured at least fifty enemy combatants and two enemy trenches during her career, there's not a whole lot of digital ink on the Internet dedicated to Sergeant Milunka Savic that isn't printed in a language with so many consonants and accent marks that it looks like someone fell asleep on the keyboard with their character map open.

There should be.

Milunka Savic was born in Koprivnica, Serbia, some time in either 1888 or 1889, depending on whether you're down with the Gregorian Calendar or if you're still hung up on that Julian Calendar bullshit. We don't know much about her early life in this tiny rural mountain village, except that in 1912, at the age of 24, she got bored of her regular life, chopped off all her hair, dressed in men's clothing, and volunteered for the Serbian Army to help fight the First Balkan War and drive the Ottoman Turkish Empire out of Europe forever on a tsunami of bullets and brain matter.

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Pvt. Savic barely had time to swap the dried blood from her rifle before the Second Balkan War was on like Donkey Kong, and once again this estrogenocidal kicker of other peoples' nutsacks was back out on the front lines lobbing grenades with reckless abandon like the Ikari Warriors or a tennis ball machine juryrigged by the Unabomber Ted Kaczynski.

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The Second Balkan War ended in 1913, but even more nasty shit went down in Sarajevo Town on June 28, 1914, when the Austro-Hungarian Empire's Archduke Franz Ferdinand - a man famous solely for his ability to be shot to death - was assassinated by a Serbian Anarchist named Gavrilo Princip. [...] Long story short, Austria-Hungary was pissed, and they invaded Serbia. Serbia was allies with the United States, England, France, and Russia, and Austria-Hungary was friends with the Turks and the German Empire, and the next thing you know you've got World War I on your hands and the Austro-Hungarian Empire is marching half a million jackbooted Teutonic goons with stupid hats and large rifles across the Serbian border to turn their entire country into a flaming inferno.

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Sergeant Milunka Savic, commander of the Iron Regiment's Assault Bomber Squad, charged into the Battle of the Kolubara River armed with her Mosin-Nagant rifle and three bandoliers of hand grenades - one across each shoulder and one worn across her waist like a belt. She single-handedly assaulted an Austrian trench, rushing across No Man's Land (I feel like there's an Eowyn / Return of the King joke to be made here) hurling grenades out like Mardi Gras beads and blasting the fuck out of everything around her, then diving feet-first into an Austrian bunker with her bayonet at the ready. Inside, she found 20 men, all of whom threw their weapons down and surrendered to her. Once those POWs were secured, she continued on, dropping bombs like a Predator Drone and smoking enemy machine gun nests from distances so impressive that from this day forth her nickname was "The Bomber of Kolubara", stopping only when an enemy artillery shell landed next to her and planted a couple pieces of shrapnel in her head. For her exploits on the battlefield, Savic received the Karadjordje Star with Swords, the highest award for bravery offered by the Kingdom of Serbia, and the battle was such a success that the Serbs pushed the Austrians out of Serbia completely. They didn't return for 10 months.

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But the war was going badly for Serbia, and with the vengeful Bulgarians and Austrians burning Serb cities the Serbian Army evacuated as many civilians as they could and began a long, brutal fighting withdrawal through the knee-deep snow drifts and snow-covered mountains of Montenegro, Albania, and Kosovo as they withdrew to the coast. Milunka Savic was wounded seven more times during this fighting retreat (bringing her total wounds to nine!) as she and her people desperately attempted to evacuate tens of thousands of civilians and save the core of her army.

When she reached the coast and was evacuated by French and British warships, she was one of just 125,000 soldiers left in the Serbian Army.

The Serbian Army withdrew to Corfu, then Greece, where they joined up with the French Army and continued the war against the Turks and Krauts and other assorted villainy. Serving in the Serbian Brigade of the French Army, Sergeant Savic continued commanding the Assault Bomber Squad, fought through the rest of the war, ended up on the front page of some European Newspapers, and ended up winning enough awards from her service that her ribbon board weighed roughly the same as a suit of medieval plate armor. She received the French Legion d'Honneur twice, the Russian Cross of St. George (awarded for "undaunted courage by a non-commissioned officer), the British Medal of the Order of St. Michael, the Serbian Milos Obilic Medal, and was the only woman from World War I to receive the French Croix de Guerre (the highest bravery award they have).

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After the war ended and Serbia was liberated, Milunka Savic declined an offer from the French government to move her to Paris and put her up with a nice pension, instead opting to return to her homeland. She got married, had a kid, got a job at a bank, and adopted three children who had been orphaned by the war. When the Germans came through Belgrade during the Second World War in 1940, Savic refused an invitation to attend a banquet held in honor of the city's New German Overlords - a feat that got her a ten-month stint in Banjica Concentration Camp. She survived that as well, however, and after the war she was offered a state pension for being such a ridiculousy-hardcore war hero.

Milunka Savic, the world's most decorated female war hero, died in Belgrade on October 5, 1973, at the age of 84. She was buried in a famous cemetery there with full military honors.


Fonte:
http://www.badassoftheweek.com/index.cgi?id=97717212284

Mais:
http://vimeo.com/108887012

domingo, 12 de outubro de 2014

Bloqueio

O Almirantado discutia a estratégia a ser empregada contra a poderosa Frota do Alto-Mar alemã sediada na parte sul do mar do Norte e contra os esquadrões de cruzadores que a Marinha alemã estacionara no estrangeiro - especialmente no Mediterrâneo e no Pacífico.

O bloqueio observacional foi abandonado um mês antes da deflagração da guerra. Em seu lugar adotou-se o "bloqueio a distância", planejado para controlar as saídas do mar do norte. Isto era possível devido à posição geográfica das ilhas Britânicas, colocadas como um quebra-mar entre as passagens que conduzem dos portos alemães e bases navais no Báltico e no mar do Norte aos oceanos. O plano britânico determinava que a frota do canal estacionada principalmente nos portos do estuário do Tâmisa, em Dover e Portsmouth, fechasse o canal da Mancha, enquanto a muito mais poderosa Grande Esquadra ficaria sediada em Scapa Flow, nos Orkneys e colocaria no mar uma linha de cruzadores ou navios mercantes armados (chamada patrulha do Norte) para vigiar as águas distantes e tormentosas entre as ilhas Shetlands, a Noruega e a Islândia. Tal era, em breve resumo, o plano de bloqueio naval que foi levado a cabo em agosto de 1914.

O Almirantado esperava que a resposta do inimigo ao bloqueio britânico tomasse a forma de um ataque ao comércio marítimo, como nas guerras anteriores, usando cruzadores e navios mercantes armados. Este era um tipo de guerra naval perfeitamente legal, sujeito às regras incorporadas pela convenção de Haia no que diz respeito à segurança das tripulações dos navios mercantes capturados. E de fato os atacantes alemães de superfície mostraram humanidade na observância dessas regras. Antes da guerra o Comitê Imperial de Defesa examinara as medidas necessárias para manter o tráfico [tráfego] marítimo em andamento, apesar das possibilidades de captura. A Convenção determinou que o Estado deveria receber 80% dos prêmios necessários para cobrir os riscos de guerra dos navios mercantes e responsabilizar-se por 80% das perdas. Contudo, de início, o Tesouro não estava disposto a aceitar tal intrusão no campo da iniciativa privada e o esquema de Seguro dos Riscos da Guerra não entrou em vigor até o início da guerra.

A 20 de novembro de 1914 um pequeno navio mercante britânico foi afundado por um submarino alemão no mar do Norte e a tripulação foi deixada em botes - o que era contrário à convenção de Haia. Outros afundamentos por submarinos vieram em seguida. Isso introduziu um elemento inteiramente novo no ataque alemão ao comércio - para o qual a Marinha Real estava completamente despreparada. As implicações deste fato foram muito sérias. No dia 11 de março de 1915, o governo britânico emitiu uma Ordem ao Conselho, normalmente conhecida como "Ordem para Represálias", já que fora emitida "em represália" ao uso ilegal dos submarinos. Declarava que os bens destinados à Alemanha poderiam ser apreendidos, mesmo que estivessem sendo conduzidos para um porto neutro.

Os países neutros e especialmente os Estados Unidos protestaram, considerando o gesto uma interferência com o que consideravam um comércio legítimo e sem dúvida altamente lucrativo. Os Estados Unidos nunca modificaram sua posição de que a Ordem para Represálias era ilegal - até sua entrada na guerra. Mas a razão verdadeira para a ordem era que o governo britânico sabia que os países escandinavos e a Holanda estavam importando quantidades muito maiores de bens da lista de contrabando britânica do que faziam antes da guerra. Obviamente o excesso estava sendo passado para a Alemanha. Desse modo, os serviços de transporte marítimo estavam substituindo a frota mercante alemã, a esta altura imobilizada. As falhas de bloqueio através da Itália nunca foram sérias e, quando ela entrou na guerra ao lado dos aliados, em maio de 1915, desapareceram completamente. O mesmo não acontecia com a Holanda e os países escandinavos, que conseguiam passar grande quantidade de mercadorias. Não foi fácil interromper este tráfico.

As dificuldades com os países neutros tornaram-se agudas. Os navios interceptados ficavam sujeitos a longos atrasos e algumas vezes eram afundados enquanto navios britânicos os conduziam para inspeção. Depois da guerra o governo britânico pagou o valor total das mercadorias mais 5% de juros por todos os navios afundados nessas circunstâncias. O governo britânico tinha que agir com moderação e cautela, devido às susceptibilidades dos países neutros. Isso se aplicava muito especialmente aos Estados Unidos, onde os grupos de pressão contrários aos britânicos eram poderosos e barulhentos.

A resposta alemã ao endurecimento do bloqueio britânico consistiu em declarar todas as águas em volta das ilhas Britânicas, a partir de 4 de fevereiro de 1915, "zona de guerra". Qualquer navio poderia ser afundado nessa zona, sem qualquer aviso prévio. Começou então a campanha submarina sem restrições. Ela durou até agosto, quando o aumento dos protestos dos países neutros levou o governo alemão a ordenar o retorno a métodos menos flagrantemente ilegais.

O bloqueio comercial da Alemanha ganhou em importância a partir do impasse na frente ocidental.

Os britânicos demonstraram grande talento nas pressões que exerceram para reprimir essas atividades. Era possível à Grã-Bretanha privar os navios de carvão e outros suprimentos essenciais, já que os depósitos de carvão em muitos portos estrangeiros eram controlados pelos britânicos. O fato da maior parte dos negócios bancários e de seguro estar situada em Londres permitia recusar crédito e seguro às firmas que não estivessem acima de suspeitas. O controle britânico sobre a maioria das comunicações mundiais por telégrafo e cabo submarino tornou improvável que negócios com a Alemanha e seus aliados pudessem ser ocultados por muito tempo. E, por fim, se um navio partisse com uma carga ilícita, o Almirantado seria chamado para interceptá-lo. Se a marinha britânica conseguisse alcançá-lo, quase certamente sua carga seria apreendida.

Mas o Ministério do Bloqueio não trabalhou apenas para impedir o embarque de carregamentos para o inimigo. As importações das nações neutras foram racionadas com severidade crescente, de modo a não ultrapassarem os totais anteriores à guerra. Bens que eram particularmente vitais ao esforço de guerra inimigo, tais como minerais especiais (tungstênio, por exemplo) usados na manufatura de armas e chapas blindadas, foram controlados através da compra preventiva de todo o estoque disponível.

Certamente os alemães não aceitaram de braços cruzados a escalada das medidas aliadas com relação ao bloqueio e em março de 1916 eles recomeçaram a campanha submarina sem restrições.

Embora suas Forças Armadas ainda não tivessem sofrido demasiadamente, já que tinham a prioridade para todos os suprimentos disponíveis, as condições da população civil estavam começando a se deteriorar seriamente. As colheitas tinham sido más em 1915 e 1916, especialmente devido à falta de fertilizantes importados. Os territórios conquistados na Europa Oriental não tinham conseguido substituir os suprimentos vindos do além-mar. Os produtores domésticos de alimentos estavam retendo sua produção ou vendendo-a no mercado negro. O valor calórico da ração civil vinha caindo constantemente e a escassez de roupa tornava-se cada vez mais aguda. Com a aproximação do inverno de 1917 - que seria lembrado na Alemanha como o "Inverno do Nabo" - as perspectivas pareciam extremamente sombrias.


Fonte:
http://www.grandesguerras.com.br/artigos/text01.php?art_id=147