domingo, 28 de dezembro de 2014

Réinventer la guerre

LE MONDE
26 septembre 2013

Trois livres pour réinventer la Grande Guerre

(Nicolas Offenstadt)

Le centenaire de la première guerre mondiale est là. Certains pays, comme l'Australie, s'y préparent depuis des années, tandis que d'autres, comme l'Allemagne, si polarisée sur les périodes plus récentes de son histoire, semblent plus incertains sur leur engagement commémoratif. En France, partout sur le territoire et en particulier dans les zones de l'ancien front, collectivités territoriales, musées, associations et passionnés multiplient les réalisations et les projets. Les historiens ne sont pas en reste, comme en témoignent les centaines de volumes annoncés pour les mois et les années à venir.

Comment aborder l'histoire de la Grande Guerre un siècle après? Avec le centenaire, des orientations nouvelles se dégageront-elles d'un monceau de publications convenues? Il est bien sûr trop tôt pour répondre pleinement, mais la première salve de cet automne offre déjà une belle matière, de l'histoire sociale à celle des batailles, sans négliger l'autoanalyse.

RÉFLEXIVITÉ HISTORIENNE

Dans un temps où l'historien mesure avec acuité combien ses propres expériences, celles de son époque, influent sur sa conception et sa mise en scène du passé, le travail des spécialistes de 14-18 sur eux-mêmes est donc le bienvenu en ouverture du centenaire. Quelle histoire, en effet, que celle du poids de la Grande Guerre sur des millions de familles, historiens compris. Sous ce titre, Stéphane Audoin-Rouzeau, figure majeure du paysage historiographique de la première guerre mondiale, auteur de nombreux travaux sur le conflit, cherche à cerner les effets de la guerre sur sa famille, s'incluant in fine au bout de la chaîne.

Le texte est court, mais il est dense, parfois poignant. Il offre, à vrai dire, plusieurs niveaux de lecture. On y trouvera le récit d'apprentissage d'un historien qui ne masque ni les subjectivités ni les maladresses, comme lorsque, jeune homme, il a interrogé le grand-père de sa femme, ancien combattant, en présence de toute la famille avec des questions de bon élève. Mais Quelle histoire retrace aussi des expériences de guerre, des deux guerres traversées par les grands-pères. Enfin, et c'est peut-être là où le volume est le plus saisissant, il dépeint finement les relations entre les générations depuis la guerre de 1914, en particulier les indifférences et les incompréhensions de son père (né en 1924), surréaliste baigné au rejet de la guerre, face à son propre père bouleversé par son expérience d'artilleur.

Conformément aux précédents travaux de Stéphane Audoin-Rouzeau, l'analyse sociale reste le parent pauvre de son livre. Peut-on tirer des conclusions générales sur la "haine" de l'ennemi ou le consentement au conflit sans prêter attention à ceux qui les expriment, à leur milieu social, à leur représentativité?

HISTOIRE SOCIALE

Nicolas Mariot répond clairement "non" à cette question, en faisant lui aussi preuve de réflexivité: il consacre sa postface à décrire son cheminement, stimulé, justement, par une lecture critique des travaux de Stéphane Audoin-Rouzeau ainsi que de l'historienne Annette Becker, qui allouent à une "culture de guerre" amplement partagée un rôle central pour expliquer les formes et la durée du conflit. Le titre de son livre dit autrement cette même interrogation: Tous unis dans la tranchée? En étudiant attentivement les lettres ou carnets de 42 intellectuels qui ont fait la guerre comme simples soldats ou sous un grade inférieur, tels le philosophe Alain, Apollinaire ou encore Louis Pergaud, Mariot conclut que l'engagement idéologique dans le conflit dépend bien de la situation sociale. Ces intellectuels au front déplorent combien les classes populaires qu'ils observent dans les tranchées ne partagent pas leurs idéaux, patriotiques pour beaucoup. Ils en sont souvent déçus et s'étonnent que les soldats tiennent avec si peu de motivations altières.

Cette grande enquête sociale montre aussi que les intellectuels ne se fondent pas dans la masse des paysans, artisans ou ouvriers qu'ils côtoient. Forcément isolés dans les unités - tant les bacheliers sont peu nombreux à l'époque -, ils éprouvent un grand sentiment de solitude sociale et de distance: "Ils sont loin en tout", écrit, de ses camarades de tranchée, l'étudiant Etienne Tanty en 1915. C'est que le front, pour ces professeurs, écrivains et notables, correspond aussi, souvent, à la découverte des classes populaires, qu'ils n'ont jamais fréquentées de près, à celle, également, de leur incompétence lorsqu'il s'agit de tâches manuelles. André Bridoux le dit ouvertement: "Je n'étais pas très adroit et je n'avais jamais appris à tenir un outil ; on juge de mon embarras quand il fallait pelleter de la boue, dresser des retranchements, couper des arbres..."

CONSTRUCTION DES BATAILLES

Reste que ces hommes vivent des expériences communes, et notamment celle du combat, en particulier lors des grandes batailles qui font aussi mémoire partagée. Ces affrontements donnent l'impression d'être fort bien connus. C'est là, pourtant, un regard de surface. Bien souvent, ce sont les mêmes récits, vus d'en haut, du point de vue du commandement et de la stratégie, qui se répètent d'une œuvre à l'autre. Or les expériences des soldats, propres à chacun des lieux, sont encore mal cernées pour les batailles mythiques de la Grande Guerre, comme celle de la Marne, en 1914. C'est pourquoi il faut saluer la parution d'un Verdun. 21 février 1916 qui embrasse toutes ces questions en faisant le point sur les connaissances et les progrès historiographiques des dernières années. L'œuvre est le résultat d'une commande de l'éditeur, Gallimard, à un historien américain, Paul Jankowski, pour la célèbre collection les "Trente journées qui ont fait la France" devenue, lors de sa relance récente, "Les journées qui ont fait la France". D'une certaine manière, il y a une continuité avec les deux titres précédents qui traitaient de la Grande Guerre, L'Armistice de Rethondes. 11 novembre 1918, de Pierre Renouvin (1968) et La Victoire de la Marne. 9 septembre 1914, d'Henry Contamine (1970). C'est la France glorieuse qui est ici présentée. Trois "victoires", en quelque sorte, mais aucune bataille où la France passe à l'offensive sans succès et au prix de pertes effroyables: l'Artois, la Champagne (1915), la Somme (1916), le Chemin des Dames (1917)...

De tous ces jeux de mémoire, Jankowski est bien averti, et son Verdun cherche toujours à dégager l'affrontement de 1916 des mille couches interprétatives qui en font un lieu mythique de la mémoire nationale. Il montre surtout que des deux côtés, allemand et français, les intentions de départ de l'état-major n'étaient en rien de faire de Verdun un affrontement décisif et existentiel. Le chef d'état-major allemand, Falkenhayn, contrairement à ses propres reconstructions postérieures, n'avait pas pour objectif de saigner à blanc les Français. Il concevait Verdun comme une pièce parmi d'autres dans un plan offensif d'ensemble qui mobilisait bien d'autres secteurs du front. Une fois pesées les questions stratégiques, exposé le récit de la bataille, Jankowski analyse les expériences et le point de vue des combattants en montrant notamment les résistances et les révoltes qui marquèrent aussi la bataille. Tout n'est pas neuf dans le volume, les discours ne sont pas toujours situés ou hiérarchisés mais, tel quel, ce Verdun offre une vue d'ensemble d'une grande qualité.

Ainsi cette première salve des livres du centenaire pave le chemin de trois voies encore riches de promesses : la réflexivité historienne, l'histoire sociale et la construction des batailles. Reste à voir comment elles seront empruntées. Reste à voir si l'histoire des historiens aura prise sur les commémorations du centenaire. Ce serait une belle avancée si les discours du souvenir trouvaient dans les progrès des connaissances et des réflexions de quoi parler au présent.


Fonte:
http://www.lemonde.fr/livres/article/2013/09/26/reinventer-la-grande-guerre_3485282_3260.html

Mais:
http://www.dailymotion.com/playlist/x42zgd
http://www.lemonde.fr/centenaire-14-18
[links]

domingo, 21 de dezembro de 2014

O Natal de 14 [2]




O Natal de 14 [1]

Finalmente parou de chover. A noite está clara, com céu limpo, estrelado, como os soldados não viam há muito tempo. Ao contrário da chuva, porém, o frio segue sem dar trégua. Normal nesta época do ano. O que não seria normal em outros anos é o fedor no ar. Cheiro de morte, que invade as narinas e mexe com a cabeça dos vivos - alemães e britânicos, inimigos, separados por 80, 100 metros no máximo. Entre eles está a "terra de ninguém", assim chamada porque não se sobreviveria ali muito tempo. Cadáveres de combatentes de ambos os lados compõem a paisagem com cercas de arame farpado, troncos de árvores calcinadas e crateras abertas pelas explosões de granadas. O barulho delas é ensurdecedor, mas no momento não se ouve nada. Nenhuma explosão, nenhum tiro.

E de repente o silêncio é quebrado. Das trincheiras alemãs, ouve-se alguém cantando. Os companheiros fazem coro e logo há dezenas, talvez centenas de vozes no escuro. Cantam "Stille Nacht, Heilige Nacht". Atônitos, os britânicos escutam a melodia sem compreender o que diz a letra. Mas nem precisam: mesmo quem jamais a tivesse escutado descobriria que a música fala de paz. Em inglês, ela é conhecida como "Silent Night"; em português, foi batizada de "Noite Feliz". Quando a música acaba, o silêncio retorna. Por pouco tempo. "Good, old Fritz!", gritam os britânicos. Os "Fritz" respondem com "Merry Christmas, Englishmen!", seguido de palavras num inglês arrastado: "We not shoot, you not shoot!"

Estamos em algum lugar de Flandres, na Bélgica, em 24 de dezembro de 1914. E esta história faz parte de um dos mais surpreendentes capítulos da Primeira Guerra Mundial: as confraternizações entre soldados inimigos no Natal daquele ano. Ao longo de toda a frente ocidental - que se estendia do mar do Norte aos Alpes suíços, cruzando a França -, soldados cessaram fogo e deixaram por alguns dias as diferenças para trás. A paz não havia sido acertada nos gabinetes dos generais; ela surgiu ali mesmo nas trincheiras, de forma espontânea.

- - -
Na noite de 24 de dezembro, em Fleurbaix, na França, uma visão deixou os britânicos intrigados: iluminadas por velas, pequenas árvores de Natal enfeitavam as trincheiras inimigas. A surpresa aumentou quando um tenente alemão gritou em inglês perfeito: "Senhores, minha vida está em suas mãos. Estou caminhando na direção de vocês. Algum oficial poderia me encontrar no meio do caminho?" Silêncio. Seria uma armadilha? Ele prosseguiu: "Estou sozinho e desarmado. Trinta de seus homens estão mortos perto das nossas trincheiras. Gostaria de providenciar o enterro." Dezenas de armas estavam apontadas para ele. Mas, antes que disparassem, um sargento inglês, contrariando ordens, foi ao seu encontro. Após minutos de conversa, combinaram de se reunir no dia seguinte, às 9 horas da manhã.

No dia seguinte, 25 de dezembro, ao longo de toda a frente ocidental, soldados armados apenas com pás escalaram suas trincheiras e encontraram os inimigos no meio da terra de ninguém. Era hora de enterrar os companheiros, mostrar respeito por eles - ainda que a morte ali fosse um acontecimento banal. O capelão escocês J. Esslemont Adams organizou um funeral coletivo para mais de 100 vítimas. Os corpos foram divididos por nacionalidade, mas a separação acabou aí: na hora de cavar, todos se ajudaram. O capelão abriu a cerimônia recitando o salmo 23. "O senhor é meu pastor, nada me faltará", disse. Depois, um soldado alemão, ex-seminarista, repetiu tudo em seu idioma. No fim, acompanhado pelos soldados dos dois países, Adams rezou o Pai-Nosso. Outros enterros semelhantes foram realizados naquele dia, mas o de Fleurbaix foi o maior de todos.

Aquela situação por si só já era inusitada: alemães e britânicos cavando e rezando juntos. Mas o que se viu depois foi um desfile de cenas surreais. Em Wez Macquart, França, um britânico cortava os cabelos de qualquer um - aliado ou inimigo - em troca de alguns cigarros. Em Neuve Chapelle, também na França, os soldados indicavam discretamente para seus novos amigos a localização das minas subterrâneas. Em Pervijze, na Bélgica, homens que na véspera tentavam se matar agora trocavam presentes: tabaco, vinho, carne enlatada, sabonete. Uns disputavam corridas de bicicleta, outros caçavam coelhos. Uma luta de boxe entre um escocês e um alemão foi interrompida antes que os dois se matassem. Alguém sugeriu um duelo de pistolas entre um alemão e um inglês, mas a ideia foi rechaçada - afinal, aquilo era um cessar-fogo.

Alguns soldados relataram os acontecimentos em diários. Edward Hulse, um tenente dos Scots Guards, com 25 anos de idade, escreveu no diário de guerra do seu batalhão: "Nós iniciamos conversações com os alemães, que estavam ansiosos para conseguir um armistício durante o Natal. Um batedor chamado F. Murker foi ao encontro de uma patrulha alemã e recebeu uma garrafa de uísque e alguns cigarros e uma mensagem foi enviada por ele, dizendo que se nós não atirássemos neles, eles não atirariam em nós." Consequentemente, as armas daquele setor ficaram silenciosas naquela noite. Em diversas partes do fronte os soldados trocaram cartas para serem entregues a familiares e amigos que viviam em cidades e vilarejos que estavam em conflito.

Nos dias 25 e 26, foram organizadas animadas partidas de futebol. Muitos jogaram bola nos campos de batalha. "Bola" em muitos casos era força de expressão; podia ser apenas um monte de palha amarrado com arame, ou uma lata de conserva vazia. E, no lugar de traves, capacetes, tocos de madeira ou o que estivesse à mão. Foi assim em Wulvergem, na Bélgica, onde o jogo foi só pelo prazer da brincadeira, ninguém prestou atenção no resultado. Mas houve também partidas "sérias", com direito a juiz e a troca de campo depois do intervalo. Numa delas, que se tornou lendária, os alemães derrotaram os britânicos por 3 a 2, a partida foi encerrada depois que a bola - esta de verdade, feita de couro - furou ao cair no arame farpado.

A maioria das confraternizações se deu nos 50 quilômetros entre Diksmuide (Bélgica) e Neuve Chapelle. Os soldados britânicos e alemães descobriam ter mais em comum entre si que com seus superiores - instalados confortavelmente bem longe da frente de batalha. O medo da morte e a saudade de casa eram compartilhados por todos. Já franceses e belgas eram menos afeitos a tomar parte no clima festivo. Seus países haviam sido invadidos (no caso da Bélgica, 90 por cento de seu território estava ocupado), para eles era mais difícil apertar a mão do inimigo.

- - -
Dos quartéis-generais, os senhores da guerra mandaram ordens contra qualquer tipo de confraternização. Quem desrespeitasse arriscava-se a ir à corte marcial sob acusação de traição. A ameaça fez os soldados voltarem para as trincheiras. Durante os dias seguintes, muitos ainda se recusavam a matar os adversários. Para manter as aparências, continuavam atirando, mas sempre longe do alvo. Na noite de 31 de dezembro, em La Boutillerie, na França, o fuzileiro britânico W.A. Quinton e mais dois homens transportavam sua metralhadora para um novo local, quando de repente ouviram disparos da trincheira alemã. Os três se jogaram no chão, até perceberem que os tiros eram para o alto: os alemães comemoravam a virada do ano.

REAÇÃO OFICIAL E DO PÚBLICO

As reações à trégua de Natal vindas de várias fontes vieram em várias formas. Os governos Aliados e o alto-comando militar reagiram com indignação (principalmente entre os franceses). O Comandante-em-chefe britânico, Sir John French, possivelmente tinha previsto a suspensão das hostilidades no Natal quando emitiu uma ordem antecipada alertando suas forças para um provável aumento da atividade alemã durante o Natal: ele, portanto, instruiu seus homens para redobrar o estado de alerta durante esta época.

Após a trégua ele escreveu severamente: "Eu emiti ordens imediatas para prevenir qualquer recorrência deste tipo de conduta e convoquei os comandantes locais para prestarem contas, o que resultou em punições severas." A Igreja Católica, através do papa Bento XV, tinha solicitado anteriormente uma interrupção temporária das hostilidades para a celebração do Natal. Embora o governo alemão tenha indicado sua concordância, os aliados rapidamente discordaram: a guerra tinha que continuar, mesmo durante o Natal.

Quase imediatamente à trégua, as mensagens enviadas chegaram para os familiares e amigos daqueles servindo no fronte através do método usual: cartas para casa. Estas cartas foram rapidamente utilizadas por jornais locais e nacionais (incluindo alguns na Alemanha) e impressas regularmente.

Sir Horace Smith-Dorrien, o Comandante do II Corpo britânico na época, reagiu com uma simples instrução: "O Comandante do Corpo, portanto, ordena aos Comandantes de Divisão para incutirem em todos os seus comandantes subordinados a absoluta necessidade de encorajarem o espírito ofensivo das tropas, enquanto estiverem na defensiva, por todos os meios à sua disposição. Relações amistosas com o inimigo, armistícios não oficiais e a troca de tabaco e outros confortos, não importa o quão tentadores e ocasionalmente agradáveis possam ser, estão absolutamente proibidos."

A VISÃO DO SOLDADO NO FRONT

Nas cartas para casa, os soldados na linha de frente foram praticamente unânimes em expressar seu espanto com os eventos do Natal de 1914. Um alemão escreveu: "Aquele foi um dia de paz na guerra; é uma pena que não tenha sido a paz definitiva."

O cabo John Ferguson contou como a trégua foi conduzida no seu setor: "Nós apertamos as mãos, desejando Feliz Natal e logo estávamos conversando como se nos conhecêssemos há vários anos. Nós estávamos em frente às suas cercas de arame e rodeados de alemães - 'Fritz' e eu no centro, conversando e ele, ocasionalmente traduzindo para seus amigos o que eu estava dizendo. Nós permanecemos dentro do círculo como oradores de rua. Logo, a maioria da nossa companhia (Companhia 'A'), ouvindo que eu e alguns outros havíamos ido, nos seguiu... Que visão - pequenos grupos de alemães e ingleses se espalhando por quase toda a extensão de nossa frente! Tarde da noite nós podíamos ouvir risadas e ver fósforos acesos, um alemão acendendo um cigarro para um escocês e vice-versa, trocando cigarros e souvenires. Quando eles não podiam falar a língua, eles tentavam se fazer entender através de gestos e todos pareciam se entender muito bem. Nós estávamos rindo e conversando com homens que só umas poucas horas antes estávamos tentando matar!"

UMA VEZ E SOMENTE UMA

A reação foi tão grande que precauções especiais foram tomadas durante os Natais de 1915, 1916 e 1917, os bombardeios de artilharia foram aumentados e aconteciam intensamente nesta época para evitar uma nova trégua. Os eventos do final de dezembro de 1914 nunca mais foram repetidos.

Investigações foram conduzidas para determinar se a trégua não oficial foi de alguma maneira organizada de antemão; o resultado da apuração foi negativo. Aquilo foi um evento espontâneo, que ocorreu em alguns setores mas não em outros.


Fonte:
(Nota: É impossível que a quinta foto seja do Natal de 1914. O soldado inglês está usando um Brodie, modelo de capacete que só foi introduzido em 1915. O soldado alemão está usando um Stahlhelm, modelo de capacete que só foi introduzido em 1916.)

Mais:

http://www.christmastruce.co.uk

domingo, 14 de dezembro de 2014

Falkland

A batalha das Falkland, entre a Royal Navy e a Kriegsmarine, ao largo das ilhas de mesmo nome, ocorre na sequência da batalha de Coronel, em que a pequena força naval alemã comandada por Maximilian von Spee, poucos meses após o inicio da I guerra mundial, afunda dois cruzadores blindados britânicos numa batalha que durou apenas uma hora.

Animados com a facilidade da sua vitória, os alemães decidem rumar a sul, dobrar o cabo Horn infletindo depois para norte em direção às ilhas Falkland, onde se encontra a pequena base de reabastecimento da Royal Navy. Tomando aquela base, será possível utilizar o carvão para reabastecimento, e dali rumar para norte para atingir a Alemanha.

No entanto, sem que os alemães tivessem conhecimento, os britânicos estavam a desenvolver esforços para não permitir que os navios alemães alguma vez voltassem a casa.

Assim, além do couraçado pré-Dreadnought HMS Canopus e de alguns cruzadores que se encontravam no Atlântico Sul, foram despachados para as Falkland em 11 de Novembro (dez dias depois da batalha de Coronel) dois poderosos cruzadores de batalha, o HMS Invincible e o HMS Inflexible, antecipando a possibilidade de os alemães se decidirem por aquela rota.

O HMS Canopus recebeu ordem para encalhar em Port Stanley, e para utilizar os seus canhões como bateria de artilharia estacionária para a defesa do porto. Os cruzadores de batalha britânicos enviados como reforço chegaram a Port Stanley no dia 7 de Dezembro de 1914.

OS NAVIOS CHEGARAM EXATAMENTE A TEMPO

Pelas 08:00 da manhã do dia 8 de Dezembro de 1914, um cruzador alemão enviado para observar as ilhas, detecta, por detrás das colinas que circundam o porto, os mastros em tripé de navios ancorados em Port Stanley. O comandante alemão dá ordem para que o navio gire violentamente em direção a sul, pois tinha interpretado corretamente o que significava a presença de navios com mastros altos em tripé: Significavam a presença de couraçados ou cruzadores de batalha britânicos, navios muito mais poderosos que os da esquadra alemã.

Mas os britânicos também tinham detectado a aproximação dos navios alemães e deram ordem imediata para preparar a saída do porto, tentando evitar que os alemães tivessem tempo para posicionar os seus navios para concentrar o fogo à saída do porto quando os navios ingleses saíssem de Port Stanley em fila.

Os cruzadores de batalha tinham chegado no dia anterior e não estavam prontos para sair. Por isso só por volta das 10.00 da manhã (duas horas depois de os alemães terem sido avistados) saíram do porto, com os cruzadores protegidos que também se encontravam em Port Stanley.

DECISÃO ALEMÃ

Quanto à esquadra de von Spee, que contava não encontrar resistência à altura nas Falkland, era fácil de entender que não teria qualquer possibilidade de enfrentar os britânicos. Os dois cruzadores de batalha eram capazes de atingir 26 nós e estavam armados com oito canhões de 305mm e dezesseis de 102mm.

A decisão alemã é por isso razoável. Spee tentará escapar. Por volta das 11:00, à vista dos navios britânicos, os alemães infletem para leste tendo começado a perseguição. Os navios alemães eram em teoria apenas ligeiramente mais lentos que os navios britânicos, mas o fato de estarem há muito tempo na água e de terem por isso o casco cheio de algas e incrustações marinhas, a sua velocidade máxima não podia ser atingida.

Por volta das 13:00 o cruzador ligeiro alemão Leipzig começa a ficar para trás e o Inflexible abriu fogo sobre ele a cerca de 15.000 metros de distância.

Para tentar proteger os navios menores, von Spee dá ordens aos cruzadores blindados Scharnhorst e Gneisenau para infletirem para nordeste para dar batalha ao Inflexible emitindo simultaneamente ordens para os cruzadores menores se espalharem e tentarem atingir a Alemanha cada um por si. Perante o contra-ataque alemão, os dois cruzadores de batalha britânicos, sabendo que eram mais poderosos e mais rápidos infletiram também, para evitar que os alemães os pudessem atingir com os seus canhões de 210mm, mantendo porém o fogo da sua própria bateria principal que tinha maior alcance.

Desta forma, mantendo a distância o resultado era inevitável, o Scharnhorst foi o primeiro a ser atingido e o primeiro a ser afundado, por volta das 16:17. O Gneisenau resistiu mais tempo, mas acabou por se afundar por volta das 18:00.

Dos cruzadores ligeiros alemães, o Nuremberg foi afundado pelas 19:27 e o Leipzig teve o mesmo destino por volta das 20:35.

O cruzador Dresden escapou à batalha, dirigindo-se para a Tierra del Fuego onde se refugiou nos fiordes, sendo no entanto capturado três meses mais tarde pelos cruzadores Kent e Glasgow.

A batalha das Falkland foi a última batalha naval entre navios de grandes canhões, onde não houve influência das novas táticas de guerra que implicaram a utilização de torpedeiros, contratorpedeiros, submarinos ou aviação.

A batalha demonstrou também que a capacidade de Royal Navy para controlar o mar era um prenúncio do desfecho da guerra, quatro anos mais tarde.

SINAIS PREOCUPANTES

Embora a vitória da Royal Navy tenha sido retumbante, os analistas mais informados tiraram conclusões algo diferentes daquelas que passaram para a opinião pública.

Entre o início e o fim da batalha, decorreram mais de cinco horas. Este longo período de tempo em que os britânicos perseguiram os alemães aparenta ter demonstrado a má qualidade do treino da marinha britânica, já que na batalha de Coronel os alemães tinham afundado um esquadrão britânico em uma hora.

Ainda que as condições fossem diferentes (os alemães estavam literalmente a fugir dos ingleses a grande velocidade), levantaram-se dúvidas quanto à falta de prática de tiro das tripulações.

Além disso, durante o recontro das Falkland, as guarnições dos cruzadores de batalha britânicos afirmaram que se aperceberam que a blindagem dos navios estava a ser perfurada por alguns tiros certeiros dos navios alemães.

Isto era uma demonstração de que, ao contrário do que se afirmava no almirantado britânico, o conceito do cruzador de batalha (navio poderosamente armado mas fracamente blindado) deixava muito a desejar.


Fonte:
http://www.areamilitar.net/HistBCR.aspx?N=65

domingo, 7 de dezembro de 2014

Nicht diese töne

[publicado em 3 de novembro de 1914 no Neue Zürcher Zeitung]

O Freunde, nicht diese Töne!

(Hermann Hesse)

Die Völker liegen einander in den Haaren, und jeden Tag leiden und sterben Ungezählte in furchtbaren Kämpfen. Mitten zwischen den aufregenden Nachrichten vom Kriegsschauplatz fiel mir, wie das so geht, ein längst vergessener Augenblick aus meinen Knabenjahren ein. Da saß ich, vierzehnjährig, an einem heißen Sommertag in Stuttgart in dem berühmten schwäbischen Landexamen, und als Aufsatzthema wurde uns diktiert: "Welche guten und welche schlechten Seiten der menschlichen Natur werden durch den Krieg geweckt und entwickelt?" Meine Arbeit über dies Thema beruhte auf keinerlei Erfahrung und fiel entsprechend traurig aus, und was ich damals, als Knabe, unter Krieg sowohl wie unter Kriegstugenden und Kriegslasten verstand, stimmt nicht mehr mit dem zusammen, was ich heute so nennen würde. Aber im Anschluß an die täglichen Ereignisse und an jene kleine Erinnerung habe ich dem Krieg in dieser Zeit viel nachgedacht, und da jetzt doch einmal der Brauch eingerissen ist, daß Männer der Studierstube und des Ateliers ihre Meinungen hierüber kundgeben, scheue ich mich nicht länger, auch die meine auszusprechen. Ich bin Deutscher, und meine Sympathien gehören Deutschland, aber was ich sagen möchte, bezieht sich nicht auf Krieg und Politik, sondern auf die Stellung und Aufgaben der Neutralen. Damit meine ich nicht die politisch neutralen Völker, sondern all diejenigen, die als Forscher, Lehrer, Künstler, Literaten am Werk des Friedens und der Menschheit arbeiten.

Da sind uns in letzter Zeit betrübende Zeichen einer unheilvollen Verwirrung des Denkens aufgefallen. Wir hören von Aufhebung der deutschen Patente in Rußland, von einem Boykott deutscher Musik in Frankreich, von einem ebensolchen Boykott gegen geistige Werke feindlicher Völker in Deutschland. Es sollen in sehr vielen deutschen Blättern künftig Werke von Engländern, Franzosen, Russen, Japanern nicht mehr übersetzt, nicht mehr anerkannt, nicht mehr kritisiert werden. Das ist kein Gerücht, sondern Tatsache und schon in die Praxis getreten.

Also ein schönes japanisches Märchen, ein guter französischer Roman, von einem Deutschen noch vor Kriegsbeginn treu und liebevoll übersetzt, muß jetzt totgeschwiegen werden. Eine schöne, gute Gabe, mit Liebe unserm Volk dargebracht, wird zurückgestoßen, weil einige japanische Schiffe Tsingtau bekriegen. Und wenn ich heute das Werk eines Italieners, eines Türken, eines Rumänen lobe, so darf das nur mit dem Vorbehalt gelten, daß nicht vor Beendigung des Abdrucks in diesen Völkern ein Diplomat oder Journalist die politische Lage ändert!

Anderseits sehen wir Künstler und Gelehrte mit Protesten gegen kriegführende Mächte auf den Plan treten. Also ob jetzt, wo die Welt in Brand steht, solche Worte vom Schreibtisch irgendeinen Wert hätten. Als ob ein Künstler oder Literat, und sei er der beste und berühmteste, in den Dingen des Krieges irgend etwas zu sagen hätte.

Andere nehmen am großen Geschehen teil, indem sie den Krieg ins Studierzimmer tragen und am Schreibtisch blutige Schlachtgesänge verfassen oder Artikel, in denen der Haß zwischen den Völkern genährt und ingrimmig geschürt wird. Das ist vielleicht das Schlimmste. Jeder, der im Felde steht und täglich sein Leben wagt, habe das volle Recht zur Erbitterung und momentanem Zorn und Haß, und jeder aktive Politiker ebenso. Aber wir anderen, wir Dichter, Künstler, Journalisten - kann es unsere Aufgabe sein, das Schlimme zu verschlimmern, das Häßliche und Beweinenswerte zu vermehren?

Gewinnt Frankreich etwas, wenn alle Künstler der Welt gegen die Gefährdung eines schönen Bauwerkes protestieren? Gewinnt Deutschland etwas, wenn es keine englischen und französischen Bücher mehr liest? Wird irgend etwas in der Welt besser, gesünder, richtiger, wenn ein französischer Schriftsteller den Feind mit gemeinen Schimpfworten bewirft und das Heer zu tierischer Wut aufzustacheln sucht?

Alle diese Äußerungen, vom frech erfundenen "Gerücht" bis zum Hetzartikel, vom Boykott "feindlicher" Kunst bis zum Schmähwort gegen ganze Völker, beruhen auf einem Mangel des Denkens, auf einer geistigen Bequemlichkeit, die man jedem kämpfenden Soldaten ohne weiteres zugute hält, die aber einem besonnenen Arbeiter oder Künstler schlecht ansteht. Ich nehme von vorneherein alle diejenigen von meinem Vorwurf aus, denen schon vorher die Welt bei den Grenzpfählen aufhörte. Die Leute, denen jedes der französischen Malerei erteilte Lob ein Greuel war und denen bei jedem Fremdwort der Zornschweiß ausbrach, die sind es nicht, von denen hier die Rede ist, die tun weiter, was sie vorher taten. Aber die anderen alle, die sonst mit mehr oder weniger Bewußtsein am übernationalen Bau der menschlichen Kultur tätig gewesen sind und jetzt plötzlich den Krieg ins Reich des Geistes hinübertragen wollen, die begehen ein Unrecht und einen großen Denkfehler. Sie haben so lange der Menschheit gedient und an das Vorhandensein einer übernationalen Menschheitsidee geglaubt, als dieser Idee kein grobes Geschehen widersprach, als es bequem und selbstverständlich war, so zu denken und zu tun. Jetzt, wo es zur Arbeit, zur Gefahr, zum Sein oder Nichtsein wird, an jener größten aller Ideen festzuhalten, jetzt kneifen sie aus und singen den Ton, den der Nachbar gerne hört.

Wohlverstanden, dies geht nicht gegen die vaterländische Gesinnung und die Liebe zum eigenen Volkstum. Ich bin der letzte, der in dieser Zeit sein Vaterland verleugnen möchte, und es würde mir nicht einfallen, einen Soldaten vom Erfüllen seiner Pflicht abzuhalten. Da man jetzt einmal am Schießen ist, soll geschossen werden - aber nicht des Schießens und der verabscheuungswürdigen Feinde wegen, sondern um so bald wie mögliche eine bessere, höhere Arbeit wiederaufzunehmen! Es wird jetzt jeden Tag viel von dem vernichtet, wofür alle Gutgesinnten unter den Künstlern, Gelehrten, Reisenden, Übersetzern, Journalisten aller Länder sich ihr Leben lang bemühten. Das ist nicht zu ändern. Töricht und falsch aber ist es von jedem, der je eine einzige helle Stunde lang an die Idee der Menschheit, an eine internationale Wissenschaft, eine nicht national beschränkte Schönheit in der Kunst geglaubt hat, wenn er jetzt, über das Ungeheure erschrocken, die Fahne wegwirft und sein Bestes mit in den allgemeinen Ruin schmeißt. Ich glaube, es sind sehr wenige, es ist vielleicht nicht einer unter unseren Dichtern und Literaten, in dessen Gesamtwerk später einmal das Beste das sein wird, was er heute im Zorn der Stunde gesagt und geschrieben hat. Es ist auch unter ihnen, soweit sie überhaupt ernst zu nehmen sind, nicht einer, dem Körners Vaterlandslieder im Herzen lieber wären als die Gedichte jenes Goethe, der sich vom großen Befreiungskrieg seines Volkes so merkwürdig fernhielt.

Ja eben, rufen jetzt die Nurpatrioten, dieser Goethe ist uns immer verdächtig gewesen, er war nie ein Patriot, und er hat den deutschen Geist mit jener milden, kühlen Internationalität verseucht, an der wir lang gelitten haben und die unser deutsches Bewußtsein merklich geschwächt hat.

Da sitzt der Kern der Frage. Goethe war nie ein schlechter Patriot, obwohl er Anno 1813 keine Nationallieder gedichtet hat. Aber über die Freude am Deutschtum, das er kannte und liebte wie nur einer, ging ihm die Freude am Menschentum. Er war ein Bürger und Patriot in der internationalen Welt des Gedankens, der inneren Freiheit, des intellektuellen Gewissens, und er stand in den Augenblicken seines besten Denkens so hoch, daß ihm die Geschicke der Völker nicht mehr in ihrer Einzelgewichtigkeit, sondern nur noch als untergeordnete Bewegungen des Ganzen erschienen.

Mag man das einen kühlen Intellektualismus schelten, der im Augenblick ernster Gefahr zu schweigen habe - es ist dennoch der Geist, in dem die besten deutschen Denker und Dichter gelebt haben. An ihn zu erinnern und an die Mahnung zu Gerechtigkeit, Mäßigung, Anstand, Menschenliebe, die er enthält, dazu ist es jetzt mehr Zeit als je. Soll es denn dazu kommen, daß Mut dazugehört für einen Deutschen, ein gutes englisches Buch besser zu finden als ein schlechtes deutsches? Soll der Geist unserer Kriegführenden selber, der den feindlichen Gefangenen schont und erhält, den Geist unserer Denker beschämen, der den Feind auch da, wo er friedlich ist und Gutes bringt, nicht mehr anerkennen und schätzen will? Was sollte da nach dem Kriege werden, in jener Zeit, vor der wir alle schon ein wenig bangen, wo Reisen und geistiger Austausch zwischen den Völkern darniederliegen werden? Und wer soll dazu beitragen und daran arbeiten, daß es wieder anders wird, daß man sich wieder versteht, wieder anerkennt, wieder voneinander lernt - wer soll das tun, wenn nicht wir, die wir am Schreibtisch sitzen und unsere Brüder im Felde stehen wissen? Ehre jedem, der mitkämpft, mit Blut und Leben, auf dem Schlachtfeld unter den Granaten! Uns andern, die es mit der Heimat gut meinen und an der Zukunft nicht verzweifeln wollen, uns ist die Aufgabe geworden, ein Stück Frieden zu erhalten, Brücken zu schlagen, Wege zu suchen, aber nicht mit dreinzuhauen (mit der Feder!) und die Fundamente für die Zukunft Europas noch mehr zu erschüttern.

Noch ein Wort für jene vielen, die man unter diesem Krieg verzweifelnd leiden sieht und denen jede Kultur, jede Menschlichkeit dadurch vernichtet scheint, daß jetzt Krieg ist. Krieg war immer, seit wir von Menschengeschicken wissen, und es waren keine Gründe für den Glauben da, er sei nun abgeschafft. Es war lediglich die Gewohnheit langen Friedens, die uns das vortäuschte. Krieg wird so lange sein, als die Mehrzahl der Menschen noch nicht in jenem Goetheschen Reich des Geistes mitleben kann. Krieg wird noch lange sein, er wird vielleicht immer sein. Dennoch ist die Überwindung des Krieges nach wie vor unser edelstes Ziel und die letzte Konsequenz abendländisch-christlicher Gesittung. Der Forscher, der das Mittel gegen eine Seuche sucht, wird seine Arbeit nicht wegwerfen, wenn eine neuen Epidemie ihn überrascht. Noch viel weniger wird "Friede auf Erden" und Freundschaft unter den Menschen, die eines guten Willens sind, jemals aufhören, unser höchstes Ideal zu sein. Menschliche Kultur entsteht durch die Veredelung tierischer Triebe in geistige, durch Scham, durch Phantasie, durch Erkenntnis. Daß das Leben wert sei, gelebt zu werden, ist der letzte Inhalt und Trost jeder Kunst, obgleich alle Lobpreiser des Lebens noch haben sterben müssen. Daß Liebe höher sei als Haß, Verständnis höher als Zorn, Friede edler als Krieg, das muß ja eben dieser unselige Weltkrieg uns tiefer einbrennen, als wir es je gefühlt. Wo wäre sonst sein Nutzen?


Mais:
http://docs.google.com/file/d/0BxwrrqPyqsnIQ09Ca0ZCZzAtclE